Disney a décidé d’empêcher l’acquisition, par la plateforme de blockchain de Justin Sun, de certaines marques portant la dénomination « Tron » ainsi que deux de ses variantes. Selon le géant du divertissement, ces applications causeraient des préjudices à sa marque.
La plateforme TRON accusée de plagiat
Un rapport de Decrypt révèle que les demandes d’acquisition de marques par la plateforme de Justin Sun, du nom de Tron, sont bloquées depuis le 6 novembre. L’avis d’opposition déposée par Disney au début du mois d’août démontre que le dépôt de marque par Tron causerait des préjudices à sa série de films de science-fiction du même nom.
Le géant du divertissement a lancé « Tron » en 1982, un film de science-fiction et une production de Walt Disney Productions. Avec 50 millions de dollars générés au box-office, le film a eu une suite sortie le 17 décembre 2010 et baptisée « Tron : Legacy ». Le succès a été phénoménal, avec 400 millions de dollars au plan mondial.
Disney a mis le doigt sur le fait que la plupart des détails de police et de stylisation utilisés par le réseau blockchain seraient en majeure partie des copies des signes distinctifs utilisés par Disney pour son « TRON ».
Comme à son habitude, Justin Sun n’est pas inquiet :
Tron poursuit ses enregistrements de façon active
Sur Twitter, l’avocat général de Compound, Jake Chervinsky, a affirmé que « Tron a abandonné sa tentative timide d’enregistrer des marques aux États-Unis après que Disney ait déposé une forte opposition alléguant la dilution et la confusion de la marque ». Il aurait des raisons de croire que le réseau Blockchain est « de mauvaise foi dans sa volonté de s’opposer à de célèbres marques ».
Dans un tweet, le PDG et fondateur de Tron, Justin Sun, a affirmé que « la marque TRON est bien établie et réputée dans le monde entier. Beaucoup de FUD mal informés déclarent à tort que la marque TRON est invalidée par Disney. »
D’après le PDG, les enregistrements de marques de commerce dans d’autres pays n’avaient rencontré aucune opposition. Par conséquent, celles qui sont faites aux États-Unis devraient se « poursuivre activement ».
Un premier dépôt de marque pour « TRONIX » et « TRONNETWORK » avait été effectué par Raybo, un partenaire chinois de la fondation Tron en février 2018. Ces demandes avaient également été rejetées par l’Office des brevets et des marques des États-Unis.
Face à cette décision d’opposition qui a été entérinée par l’US Patent and Trademark Office, Tron n’a encore déposé aucun recours.