Les joies de l’IEO – Le Tinder de la levée de fonds
Dans un monde où les relations amoureuses sont basées sur ton profil Tinder, les IEOs ne sont que l’extension de ce concept.
Je crois être un des seuls à aimer participer aux Initial Exchange offerings (IEOs) ou ICOs 2.0 (Initial Coin Offerings). J’aime bien dédier 10% de mon portefeuille à ce type de stratégie.
Avant les start-ups ne pouvaient se tourner que vers les Venture Capital (VCs) pour lever de l’argent. Considérant le risque de donner de l’argent à une jeune compagnie, les VCs demandaient en contrepartie une relation longue (5 à10 ans en moyenne) avec beaucoup de contraintes (presque chaque décision est approuvée par le représentant du VC) et peut être un happy ending à la fin… (pour ceux qui comprendront).
Avec les IEOs, la donne change. Moins d’une semaine entre la levée de fonds et la première cotation et relation sans contrainte (le token ne représente pas une part de la compagnie et l’investisseur n’a pas son mot à dire sur sa gestion).
Je lis beaucoup d’articles incitant à ne pas investir dans les IEOs et je suis tout à fait d’accord, si on ne connait pas la règle du jeu. Ce serait la même chose que dire : “Je cherche la femme de ma vie. Je vais m’inscrire sur Tinder.”
Tu recherches une expérience risquée sans contrainte avec une chance de toucher le jackpot d’un soir alors tu vas sur Tinder ou tu fais une IEO dans la limite de tes moyens.
J’ai perdu parfois quasiment tout mon investissement dans les ICOs/IEOs mais j’ai aussi parfois touché le jackpot. Après la deuxième MSTs, tu commences à réfléchir à ton choix Tinder. C’est la même pour les IEOs.
Bonne chance pour la semaine qui s’annonce mouvementée. Peut être le bon moment de rebalancer son portefeuille et de couper les trop fortes expositions.
A la prochaine, pour une nouvelle descente dans le crypto terrier.
Avertissement : je ne suis pas votre conseiller patrimonial et mon journal n’est pas une liste de conseils financiers, c’est juste mon journal que je partage.
Je m’appelle Felix Meyer. Plus d’une décennie en trading et bientôt 2 ans que je suis tombé dans le pays des crypto-merveilles et je m’éclate.