Faisant suite à la charge de la SEC (Security and Exchange Commission) qui a déclenché les hostilités vendredi, le projet TON de Telegram est dans la tourmente.
Symptôme de la sensibilité de la situation : Telegram vient de suspendre ses communications et d’effacer l’intégralité des messages publiés… sur son propre channel Telegram !
Telegram-ception
Petit coup de chaud du côté du board de Telegram semble t-il. Alors même que nous reportions hier que la SEC avait vendredi décidé d’enclencher une procédure contre le projet crypto TON, avec l’objectif affiché d’interdire aux investisseurs américains de vendre leurs tokens GRAM, la réaction de Telegram ne s’est pas faite attendre.
Première étape : On fait le ménage sur les réseaux sociaux, et de manière fort ironique c’est sur son propre channel Telegram que l’équipe a décidé de commencer à mettre en place sa politique d’endiguement de la menace.
Coup de balai général donc sur l’ensemble des messages échangés sur ce réseau entre les plus de 2500 membres/investisseurs de la communauté et l’équipe.
« En raison du niveau accru d’incertitude réglementaire, nous prenons une pause pour analyser les nouvelles informations et adapter nos politiques. L’équipe de TON sera de nouveau avec vous une fois que nous aurons plus de clarté sur le statut juridique de TON et des GRAM ainsi que sur le type d’analyse autorisée qui peut être publiée à leur sujet. Nous sommes impatients de partager plus d’informations avec vous dès que possible. » Communiqué de Telegram du 12 octobre
A quelques semaines de la distribution théorique des tokens GRAM – prévue on le rappellera avant le 31 octobre – il y a des investisseurs qui doivent commencer à ressentir une drôle de sensation…
Enchanté, moi c’est Hellmouth ! Rédacteur en chef de TheCoinTribune, le média crypto que vous me faites l’honneur d’arpenter en ce moment même (bravo, vous avez du goût).
Crypto-enthousiaste de la deuxième heure, rien n’a plus d’importance à mes yeux que d’accompagner l’adoption globale et la démocratisation des trésors que nous propose la blockchain.
Je rédige des articles entre deux cocktails à Tahiti, mon île d’adoption, et ne rechigne pas, si l’occasion se présente, à me repaître d’un scam bien dodu ou d’une pyramide de Ponzi un peu trop entreprenante.
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