En dehors des cryptomonnaies et de la DeFi, un autre produit de l’écosystème a réussi à animer l’actualité en cette année 2020. Les Token non-fongibles ou NFT ont en effet pris de l’envergure à mesure qu’ils ont été associés à l’univers du jeu. L’afflux de capitaux dans cette branche a donc commencé par intéresser certaines exchanges en quête de diversification de revenus. C’est notamment le cas de Zebpay qui prétend avoir une base d’utilisateurs de plus de 3 millions de personnes en Inde. L’exchange a décidé de se lancer dans le marché des objets de collections alimentés par les NFT pour satisfaire la demande d’une certaine catégorie de personne parmi ses clients. Explications.
Promouvoir l’engagement des blockchains au-delà des cryptomonnaies
Utilisés pour symboliser toutes sortes de biens virtuels ou réels, les NFT offrent grâce à leur unicité une opportunité de premier choix pour tout collectionneur. Cela a d’ailleurs facilité leur succès dans des domaines comme l’art et les jeux vidéo connus pour leur communauté de collectionneur. A l’échelle mondiale, le marché des NFT qui est toujours en croissance a déjà atteint une valeur totale de 100 millions de dollars. Ce constat établi, Zebpay a décidé de lancer un nouveau marché dénommé Dazzle et qui se développera autour de l’univers des NFT.
Selon l’exchange, il s’agit d’un moyen pour elle de promouvoir l’engagement des blockchains au-delà des cryptomonnaies. Avec un total d’environ 5 millions d’investisseurs actifs dans la cryptographie en Inde il y a effectivement des raisons d’opter pour cette idée. L’exchange espère ainsi apporter des solutions innovantes dans des domaines tels que le marché local de l’art numérique. Celles-ci consisteraient par exemple à fournir aux artistes indiens des opportunités pour protéger leurs droits d’auteur numériques, mais aussi pour monétiser leur travail.
Un écosystème autonome qui se développera au rythme de ses membres
Si Zebpay compte promouvoir autrement les NFT au plan local avec Dazzle, elle n’a aucune intention d’en avoir le contrôle absolu. L’exchange a ainsi fait savoir qu’elle allait distribuer les NFT aux adhérents du programme sans contrepartie financière. Aucune restriction ne devrait également être fixée sur les modalités d’échanges, l’écosystème devant se développer au rythme de ses membres.
« Nous commencerons par des jetons de récompense offrant zéro frais d’adhésion ou d’échange : certains à nos membres les plus fidèles et les plus actifs, d’autres sous forme de distribution aléatoire, et d’autres encore par le biais de concours amusants. Nous ne les vendrons probablement jamais. Nous voulons ensemencer l’écosystème et laisser nos membres le développer à leur guise. S’ils veulent échanger leurs NFT, ils peuvent le faire » déclara l’exchange.
Au-delà de l’aspect protection des droits de propriété, les NFT permettent surtout de développer un écosystème dédié aux communautés de fans dans le sport, l’art, les jeux tout en générant des revenus. Le dernier domaine cité offre d’ailleurs une belle illustration de ce potentiel avec les nombreuses initiatives de The Sandbox qui a su profiter de l’explosion du marché des NFT.