Un éminent politicien nigérian prône l’adoption d’un cadre juridique pour les cryptomonnaies
Femi Gbajabiamila, le président de la Chambre des représentants du Nigeria, a demandé l’adoption d’un cadre juridique substantiel pour les cryptomonnaies dans le pays.
Selon le rapport du quotidien nigérian Daily Post, Gbajabiamila veut que le Nigeria adopte des lois claires vis-à-vis des actifs numériques afin que les cryptomonnaies soient plus communément acceptées et ainsi, que le pays ne soit pas laissé pour compte.
S’exprimant lors d’une visite du conseil d’administration de la Nigerian Deposit Insurance Corporation (NDIC), Gbajabiamila a déclaré :
“Sur la question des cryptomonnaies, je pense que la technologie de la blockchain est nouvelle et en plein essor. (…) Je pense que le monde prend au sérieux la question de la cryptomonnaie et de la technologie de la blockchain. Nous ne voulons pas être laissés pour compte, et nous devons le prendre au sérieux.”
Gbajabiamila a notamment évoqué le souhait de la Chambre de créer des cadres juridiques appropriés pour la technologie émergente ainsi que pour la nouvelle classe d’actifs.
Outre la blockchain et les cryptomonnaies, le législateur a également parlé du rôle de la NDIC et du fait que la Chambre élargirait les obligations statutaires de cette dernière et veillerait à ce que ses rôles ne fassent pas double emploi avec ceux de la Banque centrale du Nigeria.
Tout comme l’American Federal Deposit Insurance Corporation, la NDIC offre un filet de sécurité aux déposants dans le secteur bancaire récemment libéralisé au Nigeria.
Plus tôt cette année, l’agence de surveillance financière du Nigeria, l’Economic and Financial Crimes Commission (EFCC), a reçu une pétition alléguant que la société de crypto Paxful Inc. basée en Estonie avait escroqué des milliers d’investisseurs nigérians de millions de dollars en cryptomonnaies en fermant arbitrairement des comptes.
Paxful a par la suite rejeté les accusations, affirmant que “tous les comptes qui ont été fermés l’ont été pour une raison. Nous ne fermerons aucun compte à moins qu’ils ne violent nos TDS (Conditions d’utilisation).”
Quand j’ai commencé dans les cryptos il y a 3 ans, il y avait plus de 95% d’hommes et encore très peu de femmes, bon ça n’a toujours pas beaucoup changé, mais les choses bougent et je suis fière de representer les femmes dans ce milieu très technique qui est passionnant et plein d’avenir.