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Selon une étude, les Bitcoiners ont une faible culture financière

sam 23 Avr 2022 ▪ 4 min de lecture ▪ par Luc Jose A.

Dis-moi ce si tu investis dans le bitcoin et je te dirai quelle est ta culture financière. Il semble révolu le temps où le simple fait d’évoquer le bitcoin pouvait vous donner l’air d’être un expert financier averti et très à la mode. S’il faut en croire cette étude qui vient être publiée sur la question, c’est le contraire qui est vrai.

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Le bitcoin, un produit de la sous-culture financière ?

Une étude de la banque du Canada nous convainc plutôt du contraire : d’après ce rapport de recherche qui a été publié par la Banque du Canada et rapporté par le rapporte le journal canadien The Globe and Mail, les investisseurs en bitcoins ont tendance à afficher un faible niveau de culture financière.

Dans le même temps, l’étude révèle que les Canadiens mieux formés sur la finance sont moins enclins à posséder le bitcoin, bien qu’ils aient sur la finance et les stratégies de fructification de son capital plus d’information que le reste de la population.

Si les Bitcoiners ont une connaissance approfondie de la blockchain et des cryptomonnaies, ils ont du mal à répondre aux questions de base en matière de finances, s’exposant ainsi à des risques financiers plus importants.

Comme on pouvait s’y attendre, la Banque du Canada a également constaté que l’investissement sur le bitcoin était en quelque sorte un investissement réservé aux personnes d’un certain niveau de revenu. La majorité des propriétaires de bitcoins étaient des hommes dont le revenu du ménage était élevé. Cette étude aura aussi permis d’avoir d’autres informations sur le rapport entre l’investisseur et le bitcoin. Ainsi, la plupart des Bitcoiners considèrent la cryptomonnaie comme un moyen d’investissement, et seule une faible majorité des répondants envisage de l’utiliser principalement comme moyen de paiement.

Une enquête de cinq ans

Les résultats sont basés sur une série d’enquêtes qui ont été menées sur la période de 2016 à 2020. La recherche ne tient donc pas compte des réalités sur le terrain entre la fin de 2020 et ce jour. Or, l’année dernière, le Canada est devenu le premier pays à approuver un fonds négocié en bourse basé sur le bitcoin. La recherche ne tient pas compte de cette évolution. Il est aussi important de noter que les cryptomonnaies ont connu un grand pic d’adoption en 2021. Rien à ce jour ne dit que ce sont toujours les personnes dotées de moins de culture financière qui ont continué à acheter du bitcoin.

Quoi qu’il en soit, l’initiative la plus rationnelle sera l’augmentation de la culture financière dans le pays, pour permettre aux investisseurs de faire des choix avisés. C’est dans cette logique qu’est allé, en mars dernier, le département du Trésor des États-Unis qui a lancé une nouvelle initiative éducative visant à sensibiliser aux risques associés à cette nouvelle classe d’actifs. En janvier, un programme similaire a été lancé par la star du basket-ball LeBron James. Vivement que le Canada en fasse autant.

Source : U°TODAY

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Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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