A
A

Or Vs Bitcoin (BTC) : qui a la plus grosse capitalisation ?

dim 28 Fév 2021 ▪ 13 min de lecture ▪ par Karen J.

Vous avez tous suivi la nouvelle de la semaine dernière : le Bitcoin atteignait alors les 58 000$ soit le prix d’un kilo d’or à prix constant. Ce chiffre, au-delà du caractère haussier de la cryptomonnaie préférée, montrait un pas de plus vers une hausse de sa capitalisation, de son volume d’échanges et donc de son adoption généralisée. Mais à y regarder de plus près, cela ne représente pour le moment “que” 10% de la capitalisation de l’or, actif refuge par excellence, vieux comme le monde qui dépasse de loin de nombreuses capitalisations boursières d’actions bien connues. Alors au-delà de la folie des prix et des tendances, que se cache-t-il réellement derrière les termes de capitalisation et volumes d’échange ? Comment l’or, à travers les ans, a pu conserver et augmenter son niveau de capitalisation au point de se hisser devant les géants du Web aujourd’hui ?

Avertissement Cet article vous est présenté par la société Veracash. Les investissements crypto sont risqués par nature, faites vos propres recherches et n’investissez que dans les limites de vos capacités financières. Cet article ne constitue pas une incitation à l’investissement

Pourquoi parle-t-on de capitalisation et de volume d’échanges ?

On parle souvent de capitalisation boursière lorsque l’on évoque la valeur totale de l’ensemble des actions d’une entreprise en circulation sur le marché. Les investisseurs utilisent généralement la valeur de la capitalisation boursière comme déterminant de la taille de l’entreprise et non pas le volume des ventes ou la taille de l’actif par exemple.

Concrètement, la capitalisation se calcule selon la formule suivante : prix de l’actif x nombre d’actifs en circulation = capitalisation totale du marché. De l’autre côté les volumes d’échange, indicateur très suivi des traders sur tous les marchés indique la valeur totale des actifs échangés sur un marché. Ces volumes d’échange lorsque bien analysés permettent aux traders d’anticiper certains mouvements sur les cours. 

Vous vous souvenez quand les médias ont annoncé qu’Apple allait devenir la première société à atteindre la valorisation des 1 trilliard de dollar soit 1000 milliards de dollars, eh bien ce total d’un trilliard venait du fait que le cours de l’action multiplié par le nombre d’actions en circulation permettait d’atteindre la barre symbolique des 1 trilliards. 

C’est le même calcul qui a permis de dire que le Bitcoin a dépassé récemment lui aussi la barre du trilliard ! Il est vrai que cette barre du trilliard est un cap immense pour le Bitcoin qui a été créé en 2008 par un illustre inconnu nommé Satoshi Nakamoto. 

Néanmoins, si on prend un peu de recul sur les capitalisations du marché, que l’on ne restreint pas le spectre aux cryptomonnaies ou aux actions et qu’on insère sur la carte les métaux précieux, on se rend compte qu’Apple, ou le Bitcoin sont encore bien loin d’atteindre les métaux précieux en termes de capitalisation de marché. Pour faire une petite métaphore cycliste, l’or conserve encore avec une belle avance son maillot jaune sur le tour du monde des capitalisations tous actifs confondus. 

Ainsi selon certaines études, la capitalisation des jetons d’or, de plus en plus à la mode car adossés à des métaux précieux, comme c’est le cas de VeraOne, a grimpé de 1000% en 2020. La raison ? Notamment la crise du Covid-19 qui a poussé de nombreux investisseurs particuliers et institutionnels à investir dans la vieille relique barbare. Ainsi, la capitalisation boursière du jeton d’or a atteint 319 millions de dollars, avec notamment Tether Gold et Paxos Gold en tête du palmarès. Mais au-delà des cryptomonnaies adossées sur les métaux précieux, qu’en est-il de la situation de l’or et du Bitcoin en matière de capitalisation et de volume d’échange ?

Le volume d’échange de l’or est conséquent puisqu’il représente en moyenne 139 milliards de dollars par jour dans le monde, avec des pics bien plus élevés, et le tout contenu pour plus de la moitié à la London Bullion Market Association

Quant au Bitcoin, il a en ce moment des volumes d’échange de plus de 45 milliards de dollars par jour. 

L’Or et le Bitcoin : ensemble dans la course contre l’inflation

Tout le monde le sait désormais, l’or et le bitcoin sont souvent comparés. A la fois pour leurs caractéristiques communes de valeur refuge et de sécurité, mais aussi pour leur capacité à couvrir leurs détenteurs contre les risques inflationnistes, puisque selon toute logique ils sont indépendants du système financier international. En tout cas, dès lors que les monnaies fiat diminuent et que les taux d’intérêt passent dans le rouge, les deux investissements alternatifs ont tendance à montrer un cours haussier. En même temps en prenant un peu de recul, dans un contexte où la réserve fédéral américaine et la banque centrale déversent des trilliards de liquidités dans l’économie, l’évolution de la valeur d’actif dont le volume n’évolue que très peu ne peut qu’augmenter selon les mécanismes économiques de l’offre et de la demande. 

Et l’histoire ne s’est pas trop trompée. Retournons quelques mois en arrière, en pleine pandémie mondiale et alors que les gouvernements peinent à se projeter : 

  • Le 1er juillet 2020, le prix du kg d’or était de 57093 $ et atteint les 65 477$ un mois plus tard ;
  • Sur la même période, le prix du Bitcoin passe lui de 9 145$ à 12 034$ à son plus haut niveau en août.

Je vous l’accorde, tout cela semble encore bien loin de la folle ascension que va connaître l’or digital, atterrissant même à 57 000$ en Février créant ainsi l’équation suivante : 1 BTC = 1 kg d’or.

Les données de CoinGecko montrent que l’offre de bitcoin en circulation était d’environ 18,63 millions d’unités en Février 2021, qui, au niveau de prix actuel, valent 1 trillion de dollars.

Mais, même si, il y a quelques jours, le Bitcoin a atteint 10% de la capitalisation totale de l’or, les estimations de Goldhub montrent qu’il y a encore du chemin à parcourir.

L’Or : meilleure capitalisation de tous les temps, indétrônable à ce jour

Le roi Midas le convoitait, les Incas le vénéraient : ses paillettes ont déclenché une ruée vers la Californie au XIXe siècle et des familles en Inde l’utilisent pour stocker des richesses sur les bras de leurs filles. L’attrait de l’or reste aussi intact que le métal noble lui-même, même si son prix est sujet à des manies et des périodes d’ambivalence. Les lingots sont surtout connus pour être un formidable bouclier contre l’inflation, mais il existe de nombreux facteurs contradictoires à l’œuvre qui peuvent exciter les investisseurs. Lorsque les marchés financiers ont été secoués par la pandémie de coronavirus, l’or a dépassé les 2 000 dollars l’once : un niveau record. Cela a donné un nouveau souffle à la vieille question de savoir pourquoi les investisseurs se préoccupent encore de ce qui est probablement la forme d’argent la plus primitive dans leurs portefeuilles. 

Les estimations qui ont été faites ces derniers jours situent la capitalisation boursière totale de l’or extrait entre 10 000 et 11 000 milliards de dollars : imaginez un peu, c’est 5 fois plus que celle d’Apple, le géant américain, et presque 10 fois plus celles de Microsoft et Amazon.

Selon l’estimation suivie par The Block Research, tirée du site GoldHub de Gold.com, la capitalisation boursière de bitcoin atteint désormais 10 % de celle de l’or.

Ce chiffre a été relevé après que le plafond du marché du bitcoin a dépassé pour la première fois le milliard de dollars la semaine dernière. La progression du cours de la crypto a fait grimper sa valeur au-dessus de 57 000 $, portant la capitalisation boursière totale à environ 1 100 milliards de dollars, selon les données de Coinbase. 

Lorsque les taux d’intérêt baissent, l‘or devient plus attrayant en raison du coût d’opportunité de la détention du métal – qui ne produit pas de paiements fixes ou de dividendes – diminue.

Certains partisans du métal jaune estiment qu’il devrait retrouver sa place de garant des devises émises par le gouvernement pour imposer une discipline aux hommes politiques, les empêchant d’imprimer de l’argent pour financer leurs dépenses ou payer leurs dettes. (Un argument connexe est avancé par les adeptes de certaines crypto à émission limitée, comme le Bitcoin). Mais il y a un peu plus que cela : L’or a aussi cette caractéristique particulière qu’à mesure que son prix augmente, son caractère exclusif peut le rendre encore plus désirable. Lorsque l’or est en hausse, il attire beaucoup d’attention et fait l’objet de nombreux articles, ce qui peut inciter encore plus d’investisseurs à s’y intéresser et notamment lorsque la situation économique se tari. 

Il est ainsi vrai que lorsque l’on regarde l’or sous le prisme de sa capitalisation, on se rend mieux compte de sa place si spéciale dans le cœur des investisseurs de la planète. Alors que les marchés financiers semblent à l’aune d’une nouvelle bulle, à l’image des derniers mouvements de type GameStop et que les marchés cryptos s’affolent eux aussi avec le Bitcoin en tête, l’or lui reste une valeur sûre, certes moins trépidante que le Bitcoin mais en tout cas beaucoup plus rassurante sur le long terme. 

Or ou Bitcoin : quel actif détenir ?

Dans ce contexte, le choix de l’or et du bitcoin fait en ce moment l’objet de nombreux débats, et cela n’est pas près de s’arrêter.

“Je choisirais probablement le bitcoin, mais pourquoi pas les deux ? L’or et le bitcoin ont un aspect très similaire au sein d’un portefeuille. J’ajouterais l’or comme diversification. J’ajouterais le bitcoin comme diversification. La couverture est la diversification. Le bitcoin est un outil pour y parvenir. Le bitcoin est une couverture face au risque de perdre de l’argent pour parvenir à quelque chose de stable.”

Mike Venuto, co-gérant de portefeuille de l’ETF Amplify Transformational Data Sharing, un fonds d’un milliard de dollars.

Face à cela, une entreprise a depuis longtemps cerné la stratégie à adopter pour survivre en milieu hostile au milieu des deux mondes.

En effet, Jean-François Faure, l’heureux fondateur d’Aucoffre.com a révolutionné les usages et le monde monétaire en créant d’abord Veracash, la solution de paiement et d’épargne adossée sur les métaux précieux ; puis VeraOne, le premier token adossé entièrement sur des métaux précieux. 

L’idéologie est assez claire, il faut désormais sortir du système bancaire traditionnel, et utiliser les métaux précieux comme actif sécurisé au jour le jour, que ce soit sous forme de paiement classique, d’épargne sur différents supports, que de cryptomonnaie. 

La recette semble plutôt bien fonctionner quand on voit la réussite des deux marques et notamment de Veracash, néobanque atypique de plus en plus en vogue, qui profite d’une bonne croissance et d’un marché favorable pour lancer une levée de fonds histoire de continuer de développer de nouveaux services pour ses usagers.

La révolution ne fait que commencer, et compte tenu les temps qui courent on ne peut que vous recommander d’aller faire un tour sur la tribune de l’investissement alternatif si vous cherchez à en apprendre plus sur les moyens de diversifier vos pécules !

Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.


A
A
Karen J. avatar
Karen J.

Passionnée des nouvelles technologies, et de blockchain ! Dénicheuse de news tendances, des dernières évolutions du marché, et des pépites de l'écosystème, je me fais un plaisir de vous faire découvrir cet univers sous toutes ses couleurs.

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.