Bitcoin : DDC Enterprise va plus loin avec 230 BTC de plus

2025 marque un tournant historique. Partout sur la planète, les entreprises sortent du bois pour une même chasse au trésor : constituer une trésorerie en bitcoin. De Tokyo à Paris, de Madrid à Pékin, le scénario se répète. Ce qui hier encore ressemblait à une fantaisie de geek devient aujourd’hui un modèle de prévoyance financière. Les premiers pionniers ? Ils sont cotés. Ambitieux. Et parfois inattendus.

Une entreprise alimentaire qui rêve en Satoshi

L’actualité bitcoin : DDC Enterprise, maison-mère de DayDayCook, aurait pu se contenter de vendre des kits repas exotiques. Mais Norma Chu, sa fondatrice, voit plus loin. En ajoutant 230 BTC à sa trésorerie, l’entreprise porte ses avoirs à 368 BTC. Et ce n’est qu’un début. Son objectif affiché ? Détenir 5.000 BTC à terme.

Les Bitcoins nouvellement acquis renforcent notre conviction que le Bitcoin est l’actif de trésorerie le plus solide et stratégique disponible pour la préservation de valeur à long terme.

Norma Chu

Ce n’est pas juste un placement. C’est une stratégie d’entreprise. DDC ne se présente plus seulement comme une plateforme culinaire asiatique. Elle veut aussi devenir « le véhicule coté de référence offrant une exposition ciblée au bitcoin ». Autrement dit, une entreprise cotée qui propose, au passage, une part de trésor en BTC.

Et ça paye : depuis sa dernière acquisition, DDC affiche un rendement de 48,3 %. Son coût moyen par bitcoin ? 90.764 dollars. Et pour 1.000 actions DDC, un actionnaire détient désormais 0,04426 BTC.

Même sur X, Norma résume avec un smiley et trois chiffres : « Nous avons acheté plus de bitcoin. Acquisition de 230 BTC supplémentaires, portant notre total à 368 BTC Rendement en bitcoin augmenté de 48,3 % ».

De la soupe aux ramen au jackpot crypto : 528 millions $ pour des achats massifs de bitcoin

Pour financer sa stratégie, DDC ne lésine pas. En juin, elle a levé jusqu’à 528 millions de dollars. Le but ? Acheter exclusivement du bitcoin. Pas de jargon inutile : tout est structuré, calibré, assumé.

• 26 millions de dollars levés via un placement privé ;
• 300 millions sous forme de billets convertibles ;
• 200 millions de ligne de crédit renouvelable ;
• 2 millions supplémentaires levés auprès d’Anson Funds.

Ce financement n’est pas anodin. Il place DDC dans le club fermé des sociétés les plus capitalisées en bitcoin. Et c’est bien ce que Norma revendique : « Notre vision est claire : bâtir la trésorerie Bitcoin la plus précieuse au monde ».

Ce soutien massif vient aussi d’acteurs comme Animoca Brands et Kenetic Capital. Le monde crypto et la finance traditionnelle se retrouvent ici pour un remake assumé du casse du siècle. Avec, en prime, une rigueur de gestion à faire pâlir les sceptiques.

Chiffres clés à retenir :

• 368 BTC détenus par DDC Enterprise en juillet 2025 ;
• Rendement moyen de 48,3 % depuis la dernière acquisition ;
• 0,04426 BTC pour 1.000 actions détenues ;
• 528 millions de dollars levés pour acheter exclusivement du bitcoin ;
• Objectif : 5.000 BTC détenus dans les mois à venir.

Pendant ce temps-là, dans les coulisses du crypto-théâtre, un autre acteur s’agite. Michael Saylor, l’infatigable évangéliste du BTC, vient de frapper fort : Strategy annonce une levée colossale de 42 milliards de dollars pour acheter encore du bitcoin. Dans cette course à l’or numérique, DDC, pourtant née dans les cuisines asiatiques, est déjà bien plus qu’un figurant.