Bitcoin écrase le S&P 500 : Une performance inédite depuis 2012 !

Peut-on encore dire que le bitcoin est un phénomène étranger à Wall Street ? Rien n’est moins sûr. La reine des cryptos ne se contente plus de faire parler d’elle dans les cercles crypto-natifs. Elle s’invite désormais dans les bilans, les portefeuilles et les calculs de performance des investisseurs institutionnels. Et les chiffres sont clairs : ce n’est plus Wall Street qui mène la danse. Pour preuve…

Quand le S&P 500 passe pour une monnaie dévaluée face au Bitcoin

Le S&P 500 a battu un nouveau record, franchissant les 6 280 points. Mais exprimé en bitcoin, c’est une autre histoire. Le célèbre indice boursier a perdu 15 % par rapport à la crypto-phare depuis le début de l’année. Et pire encore, depuis 2012, il affiche une chute vertigineuse de 99,98 % face au BTC. 

C’est ce qu’a rappelé The Kobeissi Letter sur X : 

Nous assistons à un moment historique. Depuis 2012, le S&P 500 a perdu 99,98 % de sa valeur contre le Bitcoin.

Ce retournement de perspective n’est pas qu’un jeu de chiffres. Il traduit un changement de référentiel. Le bitcoin devient l’unité de mesure qui compte. Même les géants technologiques, d’habitude au sommet des performances, doivent s’incliner. 

Charlie Bilello a dressé la liste des rendements sur dix ans, démontrant que le bitcoin a grimpé de 40 450 %, loin devant Nvidia, Tesla ou Microsoft.

ETF, réserves stratégiques et frénésie institutionnelle : l’autre visage du bull run

La montée fulgurante du bitcoin repose sur des bases tangibles. D’abord, les ETF Bitcoin spot ont transformé le jeu. Au total, les douze ETF américains détiennent 1 264 976 BTC, soit plus de 6 % de l’offre mondiale. Et ils continuent d’en absorber. Jeudi dernier, ils ont enregistré une entrée de 1,17 milliard de dollars, la deuxième plus importante jamais observée.

Mais ce n’est pas tout. Washington a clairement basculé du côté pro-crypto. Entre la création d’une réserve stratégique de bitcoin par décret présidentiel et le vote du GENIUS Act, les signaux sont explicites. Les entreprises suivent. Depuis avril, de nombreuses sociétés de taille moyenne ont rejoint MicroStrategy en transformant leur trésorerie en bitcoin.

Autre élément structurant : le lien étroit entre le bitcoin et la masse monétaire mondiale. Les analystes ont repéré une corrélation positive avec le M2 global, un indicateur qui, selon les projections, continue de favoriser la crypto comme refuge contre l’inflation et la dilution monétaire. Le nombre croissant d’entreprises cotées détenant du bitcoin en est la confirmation la plus éclatante.

Un nouvel étalon pour mesurer la performance financière

Cette domination ne se lit pas que dans les performances brutes. Elle change aussi les règles du jeu. À Wall Street, nombreux sont ceux qui regardent désormais les performances en BTC, pas seulement en dollars.

• Le S&P 500 a chuté de 15 % en BTC depuis janvier ;
• Le bitcoin a franchi les 118 755 $, avec une hausse de 27 % cette année ;
• Les ETF ont absorbé plus de 2 milliards $ en juillet ;
• Depuis 2012, le S&P a perdu 99,98 % contre le bitcoin ;
• Nvidia a pris 22 % en 2025, contre 27 % pour le BTC.

Même les habitudes des investisseurs changent. Le BTC est de moins en moins présent sur les plateformes centralisées. Cela signifie une chose : les détenteurs préfèrent conserver, pas spéculer. Cela montre une conviction de long terme, renforcée par la montée des protocoles DeFi autour du bitcoin. 

En somme, on ne regarde plus seulement ce que le bitcoin vaut. On évalue les autres à travers lui.

BlackRock, premier gestionnaire d’actifs au monde, ne s’attendait pas à ça. Son ETF Bitcoin a dépassé les 700 000 BTC en portefeuille. Ce chiffre, déjà monumental, devient spectaculaire quand on sait que son fonds basé sur le S&P 500 a mis bien plus de temps à attirer un tel niveau d’intérêt. L’entreprise admet elle-même que la vitesse d’adoption a largement dépassé les projections internes. Le bitcoin n’est plus un outsider. Il s’impose dans la cour des grands, et ce, à la vitesse de l’éclair.