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IOTA plaide en faveur de la faible consommation d’énergie de la technologie DLT

sam 18 Juin 2022 ▪ 4 min de lecture ▪ par Emile S.

L’ère est actuellement à l’écologie. La plupart des gouvernements dans le monde ont pris des mesures pour atténuer les émissions de carbone. L’impact environnemental de l’exploitation de la blockchain a favorisé l’utilisation de la technologie des registres distribués (DLT) basés sur la preuve de travail. Mais est-ce qu’une telle technologie participe vraiment à la réduction de la consommation d’énergie ? Partons à la découverte de IOTA 2.0.

Le rapport de la fondation IOTA donne de nouvelles informations sur la consommation d’énergie des DLT

Le rapport de la fondation IOTA

La consommation d’énergie DLT est un des points essentiels évoqués par IOTA dans son récent rapport. Le fait est que la consommation d’énergie engendrée par les registres distribués, basés sur la preuve de travail (PoW) est devenue inquiétante pour les écologistes. D’après des données disponibles sur le site Crypto New Flash, le réseau Bitcoin consomme 204,5 TWh par an. C’est l’équivalent de la consommation annuelle totale d’électricité de l’Afrique du Sud.

La technologie IOTA 2.0 consomme une quantité infime d’énergie par rapport au bitcoin. C’est ce que la fondation IOTA a essayé de prouver à travers l’étude qu’elle a menée et le rapport de résultats qui s’ensuit. Celui-ci se base sur les résultats d’une étude qui a utilisé le prototype de logiciel de nœud GoShimmer pour analyser IOTA V2 sans coordinateur.

La technologie IOTA 2.0 : Respectueuse de l’environnement

Les études réalisées révèlent que l’alimentation d’une seule transaction sur IOTA 2.0 ne consomme que l’équivalent de l’énergie nécessaire pour allumer une lumière de sapin de Noël en une seconde. Pour être plus exact, 0,00678 joule représente l’énergie indispensable pour traiter une transaction de données de débit de 50 Mps. Mais ceci à condition qu’on supprime la preuve de travail (PoW). Avec l’émission d’une transaction avec la PoW, une seule transaction nécessite 4 025 joules. L’étude a donc pu attester que IOTA V2 est écologique puisque économe en énergie.

La même étude montre aussi qu’une telle technologie n’en est qu’à ses débuts. Afin d’atteindre d’autres objectifs bénéfiques pour l’environnement, il est encore possible de procéder à des améliorations. Par exemple, des mises à jour régulières de GoShimmer pourraient optimiser ses taux de consommation d’énergie. Toujours dans cette optique, d’autres chercheurs sont invités à mener des études sur la consommation d’énergie de IOTA V2.

Conclusion

Les tests sur le prototype IOTA V2 sans coordinateur montrent des réductions importantes en ce qui concerne la consommation d’énergie, si on se réfère à une transaction de données de 50 Mps. En supprimant la PoW, la consommation énergétique peut passer de 4 025 joules à 0,00678 joule. Ce sont les nouvelles informations que l’équipe de recherche de IOTA a avancé dans son récent rapport.

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Emile S.

Passionné par la technologie blockchain et les cryptomonnaies, nous contribuons à vulgariser et à démocratiser ce nouveau monde. « Chancellor on brink of second bailout for banks »

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