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Bourse : Le Dow Jones chute de 600 points après l’attaque sur l’Iran

8h01 ▪ 5 min de lecture ▪ par Evans S.
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La bourse a ses humeurs, mais parfois, elle a surtout ses peurs. Et ce vendredi, la peur l’a emporté sur tout le reste. Une frappe israélienne contre l’Iran a suffi à provoquer un choc immédiat sur les marchés mondiaux, rappelant à tous que les indices ne sont jamais totalement déconnectés du bruit des bombes. À New York, le Dow Jones a chuté de plus de 600 points dès l’ouverture. Un effondrement brutal qui ne doit rien au hasard, mais tout à la géopolitique. Dans cette équation instable, la volatilité est redevenue la norme, et la bourse une caisse de résonance du monde réel.

Illustration d'un trader paniqué se tient la tête dans une salle de marché chaotique, face à un écran rouge affichant une chute de −600 points.

En bref

  • Le Dow Jones plonge de plus de 600 points après une frappe israélienne contre l’Iran.
  • Les prix du pétrole s’envolent de plus de 8 %, ravivant les craintes inflationnistes.
  • Les valeurs technologiques chutent, tandis que l’énergie et la défense tirent leur épingle du jeu.

Une secousse géopolitique qui renverse la tendance

Le réveil fut brutal à Wall Street. Alors que les marchés affichaient un optimisme fragile, dopés par une reprise technique entamée début mai, la bourse a violemment viré au rouge. En cause : une frappe israélienne contre l’Iran, inattendue mais lourde de conséquences.

Le Dow Jones, thermomètre historique de l’économie américaine, a perdu plus de 600 points, soit près de 1,4 % en quelques heures. Une chute éclair, révélatrice du climat d’incertitude maximal qui pèse désormais sur les investisseurs.

La bourse, comme souvent en période de choc géopolitique, a joué son rôle de sismographe. Mais cette fois, l’épicentre n’est ni économique ni monétaire : il est militaire. Le spectre d’un embrasement au Moyen-Orient a suffi à reconfigurer brutalement les stratégies. Les valeurs technologiques, fers de lance du rebond printanier, ont été les premières sacrifiées. Tesla et Nvidia, jusque-là locomotives du Nasdaq, ont vu leurs gains fondre comme neige au soleil.

Cette réaction n’a rien d’émotionnel : elle est défensive. Les gestionnaires de portefeuille ont réduit leur exposition aux actifs jugés risqués pour se repositionner sur des valeurs dites refuges, comme l’or, ou sur des secteurs traditionnellement haussiers en temps de conflit, comme l’énergie ou la défense.

Énergie et défense : les gagnants de la panique sur la bourse

Si le rouge a dominé les écrans, certains ont vu leurs courbes s’embraser. Le pétrole, d’abord. Les contrats à terme sur le brut Brent et le WTI ont bondi de plus de 8 %, frôlant les 74 dollars le baril. Une hausse violente, directement alimentée par la crainte d’un blocage des routes d’approvisionnement en cas d’escalade militaire.

Dans la foulée, les valeurs énergétiques ont flambé. ExxonMobil et Chevron ont respectivement gagné plus de 2 % et 1 %. Un réflexe classique du marché en période de crise pétrolière potentielle, mais aussi un signal : l’énergie redevient un enjeu stratégique de premier plan, bien au-delà des simples logiques de rendement.

Autre secteur en effervescence : la défense. Lockheed Martin, géant de l’armement, a bondi d’environ 3 %. Les tensions militaires réactivent les anticipations de hausse des budgets de défense, notamment aux États-Unis et chez leurs alliés. Les investisseurs l’ont bien compris : dans un monde à nouveau instable, l’industrie de l’armement redevient une valeur refuge à part entière.

Un marché sous pression, un avenir brumeux

La réaction des marchés à la frappe israélienne est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte déjà tendu. Inflation persistante, interrogations sur les futures décisions de la Fed, ralentissement chinois… La bourse n’avait pas besoin d’un nouveau front. Et pourtant, elle en a un, particulièrement explosif.

Mark Malek, directeur des investissements chez Siebert Financial, résume bien l’état d’esprit ambiant : « Ce conflit ajoute des défis aux inquiétudes déjà considérables entretenues par les marchés ; elles ne disparaîtront pas. » Et il ne faut pas sous-estimer l’impact inflationniste d’un pétrole qui s’emballe : toute hausse prolongée des prix de l’énergie pourrait forcer la Fed à revoir sa stratégie de détente monétaire.

Côté politique, l’intervention musclée de Donald Trump sur Truth Social ajoute à la confusion. À travers ses ultimatums envers l’Iran et ses appels à la négociation, l’ancien président souffle le chaud et le froid. De quoi brouiller encore un peu plus les perspectives à court terme pour les marchés et accentuer la baisse de Solana et Dogecoin.

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Evans S.

Fasciné par le bitcoin depuis 2017, Evariste n'a cessé de se documenter sur le sujet. Si son premier intérêt s'est porté sur le trading, il essaie désormais activement d’appréhender toutes les avancées centrées sur les cryptomonnaies. En tant que rédacteur, il aspire à fournir en permanence un travail de haute qualité qui reflète l'état du secteur dans son ensemble.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.