Ethereum attire à nouveau : Pic historique d’utilisateurs actifs sur la blockchain

Ethereum intrigue, fascine et parfois déroute. Longtemps présenté comme le socle du Web3, le réseau semblait à la peine ces derniers mois. Pourtant, depuis quelques semaines, des signaux inattendus se multiplient. Pic d’activité, frémissements techniques, mouvements institutionnels… Faut-il croire à un retour en force d’Ethereum dans l’univers crypto ? Alors que les regards se tournent vers l’avenir, la blockchain de Vitalik Buterin donne l’impression de préparer un nouveau chapitre de son histoire.

Ethereum bondit, les adresses explosent

L’actualité Ethereum : les chiffres sont là, bruts et sans appel. Le 31 juillet, Ethereum a enregistré 931 310 adresses actives, selon @SentoraHQ. C’est son plus haut niveau quotidien en près de deux ans. Un record qui témoigne d’un regain d’intérêt, difficile à ignorer dans le tumulte crypto actuel.

Son tweet le confirme : « Le nombre d’adresses actives sur Ethereum a atteint 931 310 hier, soit la valeur quotidienne la plus élevée depuis près de deux ans ».

Cela ne signifie pas forcément que tous achètent. Mais l’activité revient, et avec elle, une possible montée de volatilité. Sur les forums et plateformes de trading, les signaux sont clairs : les acteurs se repositionnent.

Et ce n’est pas qu’un soubresaut. Ce mouvement suit plusieurs semaines de consolidation autour de 600 000 adresses actives. Désormais, la tendance s’emballe. Ethereum est en train de capter l’attention… et cela pourrait être le prélude d’un retournement crypto plus large.

Moins de stablecoins, mais plus de tension sur le réseau

Un paradoxe frappe pourtant. Ethereum perd du terrain sur les volumes de stablecoins. D’après Glassnode, le volume moyen des transferts d’USDT atteint 52,9 milliards de dollars, mais Ethereum n’en capte plus la majorité.

Voici ce que Glassnode explique sur X :

La moyenne mobile sur 30 jours du volume de transfert de l’USDT… atteignant désormais 52,9 milliards de dollars… reflète une reprise lente mais régulière de la vélocité des stablecoins et de l’activité du marché.

Ce sont Tron (23 milliards) et BNB (14,9 milliards) qui dominent les transactions. Pourquoi ? Moins de frais, plus de rapidité. Pour les petites opérations, Ethereum reste trop cher, trop lent. Mais cela ne signifie pas désintérêt. Bien au contraire.

Les développeurs restent fidèles. Les NFT, les protocoles DeFi, les innovations Web3… beaucoup tournent encore sur Ethereum. Cette distinction est essentielle : Ethereum attire les cerveaux, même si les portefeuilles migrent.

Ce recentrage sur des usages plus stratégiques pourrait être un atout à long terme. Moins de quantité, plus de qualité ? La question reste posée.

ETH au défi des 4 000 $ : les niveaux à surveiller

Ethereum, ou la crypto à la croisée des chemins. Actuellement autour de 3 650 dollars, son prix bute contre un mur symbolique : les 4 000 $, qu’il n’a plus franchis durablement depuis 2021.

Mais les signaux techniques s’accumulent. Sur la plateforme Myriad, 63,6 % des traders estiment qu’Ethereum franchira son plus haut historique avant 2026. Une probabilité loin d’être marginale.

À retenir :

• +58 % de hausse pour ETH en juillet, un des meilleurs mois depuis 2021 ;
• RSI actuel : 69, proche de la zone de surachat, mais encore du potentiel ;
• ADX à 24, proche du seuil des 25, annonciateur d’une tendance solide ;
• Seuil critique à 4 103 $, à franchir avec volume pour confirmer une cassure ;
• Objectif de fin d’année : 4 891 $, voire 5 200 $ selon certains analystes.

L’avenir d’Ethereum se joue sur ces niveaux. Si la résistance cède, la dynamique crypto pourrait basculer. D’autant que les signaux fondamentaux – innovations, scalabilité, usage – restent solides.

Les indicateurs actuels laissent entrevoir une mue profonde. Ethereum ne fait pas que survivre, il se transforme. À ce rythme, la blockchain pourrait bouleverser l’univers crypto dans les dix années à venir. Les bases sont là. Reste à savoir si le marché suivra.