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Finance décentralisée (DeFi) et finance illicite : le Trésor américain s'apprête à désinfecter

mer 15 Mar 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Mikaia A.
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Joe Biden et toute son administration n’ont aucun intérêt à entacher ce mandat durement acquis et qui touche à sa fin. Si le POTUS n’est pas en train de monter au créneau pour défendre le système bancaire américain, ce sont ses lieutenants qui endossent les grandes responsabilités de la sécurisation de la Finance des États-Unis.

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Le département du Trésor américain sarcle la DeFi

Des histoires d’association de cryptomonnaies avec des activités illicites, les États-Unis en ont en grande quantité. Pour ne citer que ce rapport de la Drug Enforcement Administration (DEA) sur le recours aux ATM Bitcoin pour faciliter les transactions liées au trafic de drogue en 2020.

Nous citerons également la vente aux enchères de 5 lots de bitcoins confisqués par le gouvernement américain en octobre 2021. D’après les dires, ces avoirs en cryptomonnaies appartenaient à des criminels et des dealers de drogue.

Hier 14 mars, CoinDesk a rapporté que le département du Trésor américain serait en train d’évaluer les risques liés à l’utilisation criminelle de la DeFi. À ses yeux, la finance décentralisée aurait notamment un rôle dans les attaques de ransomware du groupe nord-coréen Lazarus.

En plein déplacement en Australie, Elizabeth Rosenberg, secrétaire adjointe chargée du financement du terrorisme et des crimes financiers, a précisé dans un communiqué que : 

« Les acteurs illicites sont constamment à la recherche de moyens efficaces pour dissimuler leurs activités criminelles et le blanchiment de leurs revenus. Il s’agit d’une menace pour les services de la DeFi ou d’autres éléments de l’écosystème des actifs virtuels. C’est pourquoi mon équipe travaille activement à une évaluation des risques de financement illicite pour la DeFi, qu’elle rendra public bientôt. »

Quid des solutions ?

Le fait que Lazarus Group ait pu mener des attaques par ransnomware et blanchir des « fonds mal acquis » inquiète Mme Rosenberg. Car c’est de la sorte que la Corée du Nord finançait en partie ses programmes nucléaires et balistiques.

Afin d’éviter la répétition de tels actes, elle a enjoint ses homologues australiens à établir un « outil important pour s’attaquer à la finance illicite au sens large ».

Également, Elizabeth Rosenberg a précisé l’importance de l’amélioration des normes internationales en matière de « transparence des informations sur les bénéficiaires effectifs ». Les efforts du Financial Action Task Force (FATF) sont louables à ce niveau. À noter que l’Australie semble plutôt encline à une réglementation plus stricte des cryptmonnaies.

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Mikaia A.

La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose

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