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Interpol souhaite maintenir son rôle dans le metaverse…

mar 07 Fév 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par La Rédaction C.

Selon Jürgen Stock, secrétaire général d’Interpol, l’organisation veut lutter contre les crimes dans le metaverse. Néanmoins, ce haut responsable estime qu’il y a encore beaucoup de défis à relever.

Interpol Metaverse

Les crimes du metaverse se développent

Depuis peu, l’organisation internationale de police criminelle (OIPC) s’intéresse à la technologie metaverse. Elle s’intéresse notamment aux crimes qui peuvent se développer dans ce secteur. En effet, Interpol a lancé, en octobre 2022, sa propre metaverse lors de sa 90ᵉ Assemblée générale annuelle à New Delhi. Cette initiative marque la volonté de l’organisation de renforcer sa lutte contre les crimes en ligne. En effet, au fur et à mesure que le nombre d’utilisateurs de metaverse augmente, la technologie se développe davantage. La liste des crimes possibles ne fera que s’allonger également, a indiqué M. Stock.

Ces crimes peuvent inclure les crimes contre les enfants, le vol de données, la fraude financière, le blanchiment d’argent, le phishing et bien d’autres encore. Le secrétaire général d’Interpol explique également que les criminels ont commencé à cibler des utilisateurs sur des plateformes similaires au metaverse. Il a souligné la capacité des criminels « sophistiqués et professionnels » à s’adapter aux nouveaux outils technologiques pour commettre des crimes.

Interpol souhaite lutter contre les crimes du Metaverse, selon Jurgen Stock, le secrétaire général de l'organisation
Interpol souhaite lutter contre les crimes du Metaverse, selon Jürgen Stock, le secrétaire général de l’organisation

Interpol doit encore surmonter certains défis

Jürgen Stock a déclaré qu’il faut agir face à ce problème en soulignant néanmoins qu’il reste des défis à surmonter. Effectivement, Interpol est confrontée à des problèmes de définition d’un crime de metaverse. Selon Madan Oberoi, directeur exécutif d’Interpol pour la technologie et l’innovation, il y a des crimes pour lesquels on ne sait pas si on peut encore les appeler des crimes ou non. Il y a une difficulté lorsque vous regardez les définitions de ces crimes dans l’espace physique en les appliquant dans le metaverse, explique-t-il.

Il a également révélé que l’organisation est confrontée au défi de la sensibilisation aux éventuels crimes du metaverse. Toutefois, cette initiative marque la volonté d’Interpol de lutter contre les crimes commis en ligne. Elle a par ailleurs créé une unité dédiée à lutte contre les crimes crypto.

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