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L’artiste Kojo Marfo lance une série de NFT à ne pas manquer !

mar 22 Mar 2022 ▪ 9 min de lecture ▪ par Guillaume M.

L’artiste Kojo Marfo, d’origine ghanéenne, désormais installé à Londres après un passage par New York, lance une série NFT dont le mint aura lieu au courant du mois d’avril prochain dans le cadre de sa collaboration exclusive avec la JD Malat Gallery. Nous avons eu la chance de rencontrer Kojo et les membres de son équipe qui l’accompagnent pour en savoir plus sur l’artiste, ses inspirations et sa vision sur le phénomène NFT au service d’un message artistique. 

Hello Kojo, peux-tu nous parler de toi et du message que tu portes à travers tes œuvres ? 

Dans mes œuvres, je parle de la société, j’apporte différentes idées et perspectives, je mets principalement en lumière les problématiques sociales de toutes sortes. Pour moi l’art est un moyen de communication, c’est la manière que j’ai trouvée de communiquer avec le monde. 

Quels sont les grands sujets qui inspirent tes œuvres ? 

Tout peut inspirer mon travail, que ce soit l’actualité ou les problèmes de société de tous types. J’aime aussi représenter ce qui se passe de bien dans la société, ce n’est pas forcément tout noir. L’art est véritablement un moyen pour moi de créer des connexions avec d’autres personnes sur la planète. 

Quelle est ta vision sur le développement du phénomène NFT dans le monde de l’art ? 

La société est en train de changer, tout le monde souhaite acheter des tokens aujourd’hui. Je souhaite utiliser les NFT pour atteindre ces personnes qui investissent et qui se passionnent pour les NFT. Il n’y a pas d’autres moyens de communiquer avec eux. Avec cette collection NFT à venir, mon idée est véritablement de créer une connexion. 

Comment es-tu devenu un artiste ? Quelles sont tes grandes inspirations ? 

J’ai beaucoup été inspiré par Picasso, j’apprécie particulièrement la manière dont il utilise l’art pour évoquer des problématiques sociales. Il était aussi un grand collectionneur d’art africain et il a eu l’occasion de mixer l’art africain au sein de l’art européen. Picasso m’a fortement inspiré à plonger dans ma propre culture puisque je suis né au Ghana. De mon côté, j’incorpore les inspirations de l’art européen dans l’art africain, en quelque sorte je refais le même chemin dans le sens inverse. 

D’ailleurs, il y a également beaucoup d’artistes européens qui m’ont inspiré en dehors de Picasso. Je peux notamment citer Fernand Léger. En ce qui le concerne, je n’ai pas été uniquement fasciné par son art, mais aussi par sa qualité d’exécution, la manière dont il utilise les couleurs leur donne un aspect d’une beauté véritable. 

Pendant le confinement, JD Mallat a donné l’opportunité aux artistes basés en Grande-Bretagne de présenter leur travail pour avoir la chance d’intégrer la galerie. Il y a eu à cette occasion plus de 1 000 artistes qui ont participé et le travail de Kojo a immédiatement retenu notre attention. Ses œuvres, la manière dont il utilise les couleurs, son approche nous ont tout de suite marqué ainsi que l’ensemble des mécènes de la galerie. JD Malat Gallery est aujourd’hui la galerie qui représente exclusivement Kojo. Après des expositions à Barcelone, en Chine, à Miami aux États-Unis, mais aussi en Turquie, la prochaine exhibition de Kojo Marfo aura lieu à New York dans le cadre d’un pop up show

Revenons-en à la série de NFT, quelles en sont les caractéristiques ? 

La collection NFT est basée sur trois piliers clés. 

Le premier est celui de la vision artistique, l’objectif est véritablement de donner de la visibilité à l’art de Kojo Marfo et créer de nouvelles connexions entre l’artiste et son audience. 

Le second pilier est tourné vers le caritatif, réaliser cette collection NFT et en redistribuer une partie des bénéfices pour des œuvres à but social est particulièrement important pour Kojo Marfo et la JD Malat Gallery. Lors de l’interview que nous avons réalisée, Kojo nous a expliqué qu’il souhaitait tout particulièrement venir en aide aux enfants, aux personnes désavantagées par la vie comme notamment les mères seules. Il nous indique également qu’ils ont conscience avec JD Mallat qu’il est nécessaire d’être en partenariat avec une association caritative importante dans laquelle on peut avoir pleinement confiance pour que les dons réalisés parviennent véritablement aux personnes visées initialement. 

Le troisième pilier est de créer un lien entre le monde réel et le monde numérique.

En effet, il est aujourd’hui très difficile, voire impossible, pour le commun des mortels de se procurer une œuvre de Kojo. Les NFT, par la puissance de leur support digital, sont un moyen fantastique de rendre accessible l’art à une plus large communauté et aussi de le faire découvrir à un nouveau public qui ne serait pas forcément venu visiter une galerie à l’origine. 

Comment les NFT permettent-ils à un artiste et en l’occurrence à Kojo de mettre en avant leur création ? 

La série NFT de Kojo aura ainsi un lien fort avec ses œuvres physiques, c’est véritablement un moyen de donner vie à son art par la technologie. Très concrètement, chaque NFT aura des caractéristiques spécifiques qui, par la puissance de l’algorithme, seront mélangées pour que chaque NFT de la collection soit unique sur une base de 250 caractéristiques. 

C’est donc passionnant de se rendre compte que sur la base d’œuvres de Kojo, inspirées de son histoire et notamment de ses origines ghanéennes, la technologie offre à son détenteur une toute nouvelle création originale qui marque le début d’une nouvelle aventure pour Kojo. 

Sur quelles technologies blockchain aura lieu le mint des NFT ? 

Le mint des NFT s’effectuera sur Ethereum, la blockchain qui regroupe aujourd’hui la majorité des crypto-investisseurs. 

De manière plus générale, quelle est ta vision sur le phénomène NFT ? 

Je pense que les NFT sont un mouvement qui va s’inscrire dans la durée, notamment dans le monde de l’art qui a la l’opportunité d’utiliser un nouvel outil afin d’établir des connexions avec le monde. Pour la JD Malat Gallery c’est aussi un moyen d’étudier de nouvelles opportunités de briser les frontières et de construire autour de l’idée de communauté, de transgression des genres, mais aussi de la part de mystère que cette technologie complexe et au potentiel disruptif peut évoquer à un large public. 

Kojo, quel est le message que tu souhaites faire passer aux futurs collectionneurs ? 

Je souhaite donner aux collectionneurs la chance de penser, s’asseoir et réfléchir ; envoyer un message d’espoir, de compréhension pour garder le chemin vers la foi ; que l’art nous aide dans notre résistance. 

Kojo Marfo envoie donc un message fort avec cette nouvelle série de NFT qui vient bousculer le monde de l’art en le rendant plus accessible pour partager un message d’espoir fort. L’occasion de rejoindre une communauté avec des valeurs fortes et une vision artistique reconnue par le monde de l’art traditionnel. Pour en savoir plus, on vous recommande fortement de suivre le Twitter dédié à la collection, dont le mint aura lieu au courant du mois d’avril. 

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Guillaume M.

Passionné des technologies Blockchain et des cryptomonnaies depuis plusieurs années, je crois fermement à l’adoption massive qui arrive. Toujours à l'affût des dernières tendances sur le marché des cryptomonnaies, je prends plaisir à partager avec vous tous ses secrets !

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