Le Bitcoin pourrait grimper à 135 000 $ d’ici 100 jours

Le compte à rebours est lancé. En effet, le bitcoin pourrait franchir un nouveau sommet historique bien plus tôt qu’on ne l’imagine. Une récente analyse signée Timothy Peterson, économiste reconnu du réseau Bitcoin, prévoit un envol à 135 000 dollars dans les 100 jours à venir. À l’origine de cette projection : la chute de l’indice VIX, symbole d’un regain d’appétit pour le risque, et une conjoncture macroéconomique alignée. De quoi raviver les ambitions haussières d’un marché en quête de catalyseurs solides.

L’indice VIX et la thèse macroéconomique d’un BTC à 135 000 $

Dans une publication récente sur X, l’économiste du réseau Bitcoin Timothy Peterson avance une hypothèse audacieuse, mais méthodiquement construite. Si l’environnement macroéconomique actuel se maintient, le bitcoin pourrait atteindre les 135 000 dollars d’ici 100 jours.

Ce scénario repose sur l’évolution du CBOE Volatility Index (VIX), un indicateur bien connu qui mesure la volatilité attendue du marché boursier américain. Peterson indique dans une publication sur le réseau social X (ex Twitter) le 1^er mai 2025 :

Un VIX en dessous de 18 est typiquement interprété comme une prise de risque.

Dans ce contexte, les investisseurs sont incités à se tourner vers des actifs à haut rendement, comme les cryptos.

Voici les faits importants qui soutiennent cette prévision :

• Le VIX est passé de 55 à 25 en l’espace de 50 jours de trading, signe d’un retour progressif de la confiance sur les marchés financiers ;
• Le modèle de prévision de Peterson affiche un taux de suivi historique de 95 %, ce qui renforce la crédibilité de son anticipation à 135 000 $ ;
• Selon Peterson, « si le VIX reste bas, cela créera les conditions nécessaires pour que le bitcoin enregistre un nouveau sommet historique dans les 100 prochains jours ».
• Ce modèle s’intègre dans une lecture de la macroéconomie, où le bitcoin, en tant qu’actif risqué, réagit directement à la perception globale du risque.

Une telle approche est appuyée par Jurrien Timmer, directeur de la macroéconomie chez Fidelity, qui explique dans une publication sur la plateforme X le 2 mai que le bitcoin est à la fois « Dr. Jekyll et Mr. Hyde », agissant tantôt comme une réserve de valeur, tantôt comme un actif spéculatif.

Il souligne que lorsque la masse monétaire mondiale (M2) augmente en parallèle d’un marché des actions haussier, le bitcoin tend à s’emballer, car il bénéficie alors d’un double levier : monétaire et spéculatif.

Un marché sous tension : vers un short squeeze massif ?

En parallèle de ces signaux macroéconomiques, d’autres indicateurs émergent du cœur même du marché crypto. CryptoQuant souligne que la capitalisation des stablecoins a atteint un record historique de 220 milliards de dollars.

Une telle hausse n’est pas anodine : elle traduit un regain de liquidité disponible dans l’écosystème crypto, ce qui pourrait alimenter de nouveaux mouvements haussiers du bitcoin. Tandis que la sortie de capitaux caractérisait les périodes précédentes, ce retournement de tendance indique une réinjection de fonds, souvent considérée comme un précurseur de rallye.

Cependant, ce n’est pas tout. Les taux de financement sur les contrats à terme Bitcoin sont devenus fortement négatifs, signe d’un afflux de positions vendeuses sur les marchés dérivés. Ainsi, cela signifie que de nombreux traders parient désormais contre la montée du bitcoin.

Or, dans ces conditions, la moindre hausse brutale du BTC pourrait déclencher un short squeeze, ce qui forcerait les vendeurs à racheter en urgence leurs positions pour limiter leurs pertes. Plus de 3 milliards de dollars de positions courtes sont aujourd’hui exposées à une liquidation. Si cette dynamique s’active, elle pourrait propulser le cours du bitcoin vers la zone des 100 000 dollars, dans un mouvement amplifié par les effets mécaniques du levier.

Au-delà du simple constat technique, ce déséquilibre entre acheteurs et vendeurs montre à quel point le marché reste sensible à des catalyseurs brutaux. Un déclencheur externe, qu’il soit macroéconomique ou réglementaire, pourrait suffire à inverser les positions et provoquer un effet boule de neige haussier. Dans ce contexte, les perspectives à court terme sont marquées par une forte incertitude, mais aussi par un potentiel de croissance explosif. Reste à savoir si le marché saura maintenir la pression assez longtemps pour transformer ce potentiel en réalité.