L’IA Cocoon arrive sur TON et promet un nouveau modèle plus juste et plus sûr

Dans le grand bain numérique, un mot ne cesse de faire des vagues : décentralisation. Longtemps cantonnée aux cercles crypto ou libertaires, elle s’infiltre désormais dans tous les recoins du web : finances, réseaux sociaux… et aujourd’hui intelligence artificielle. Il ne s’agit plus seulement de désintermédier les banques, mais aussi les centres de calcul. Grâce à TON et Cocoon, même ta carte graphique peut devenir une ferme IA. Pavel Durov, fidèle à son style, en fait un nouvel outil d’émancipation.

Telegram mise tout sur Cocoon : une IA maison, connectée, rémunérée

Cocoon, c’est l’idée d’un Airbnb du GPU. Tu as une carte graphique ? Tu peux la louer pour exécuter des modèles IA… et être payé en Toncoin. Pas besoin de cloud. Juste TON, la blockchain de Telegram, qui orchestre le tout. À peine lancé, Cocoon traitait déjà des tâches IA, avec des paiements en crypto pour les premiers fournisseurs.

Pavel Durov l’a annoncé : 

Les premières requêtes IA des utilisateurs sont désormais traitées par Cocoon avec 100 % de confidentialité. Les détenteurs de GPU gagnent déjà du TON.

La promesse ? Redonner le pouvoir aux utilisateurs. Contrôle sur leurs données. Accès aux revenus. Adieu les géants de la tech qui centralisent tout.

Confidential Computing, TON et IA : la riposte au monopole des géants

Cocoon repose sur le confidential computing : traitement chiffré de bout en bout, même pour celui qui héberge le calcul. Grâce aux secure enclaves, aucun fournisseur ne voit les données traitées. Résultat : vie privée garantie. Une rupture face à AWS ou Azure.

Sur X, Viktor (@s0meone_u_know) écrit :

Au cœur de Cocoon se trouve le confidential computing, qui garantit que toutes les données – requêtes utilisateurs, métadonnées et processus – restent chiffrées tout au long du traitement. Même les fournisseurs de GPU ne peuvent ni accéder ni voir les données qu’ils exécutent.

Cocoon accepte déjà les modèles IA open source comme DeepSeek ou Qwen. Les développeurs paient à la demande, sans frais fixes. TON assure des transactions rapides et transparentes. Tout s’aligne pour un calcul décentralisé, privé, et compétitif.

Telegram transforme ses utilisateurs en mineurs numériques

Cocoon ne se contente pas d’une vitrine technologique. Telegram est son premier client, intégrant ses outils dans les MiniApps. L’objectif ? Rendre l’IA privée accessible dans les messageries. Chiffrement garanti. Interface familière. Et surtout, pas de serveur central.

Pavel Durov l’écrit noir sur blanc : « Cocoon ramènera le contrôle et la confidentialité là où ils doivent être : chez les utilisateurs ».

TON n’avance pas seul. Il entre dans l’arène face à Bittensor, Render Network ou Gensyn. Mais son atout majeur reste sa base : plus d’un milliard d’utilisateurs Telegram. Une communauté prête à miner de l’IA… sans savoir coder.

Les chiffres et faits qui font la différence

• Prix actuel du Toncoin : 1,5 dollar ;
• Cocoon est intégré nativement à Telegram ;
• Confidentialité garantie : traitement chiffré via secure enclaves ;
• Rétribution en crypto : TON versé à chaque tâche IA exécutée ;
• Compatibilité actuelle : DeepSeek, Qwen et modèles open source performants.

L’avenir que construit Pavel Durov n’a pas de place pour la censure. En août 2024, la France l’a ciblé, menaçant son projet. Il a prévenu : le pays fonce vers sa chute si elle persiste dans cette voie. Avec Cocoon, il trace sa propre route. Une route où les utilisateurs sont maîtres, et non soumis. Une IA sans chaînes, et sans drapeau.