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SocialFi : Une nouvelle arme pour réussir son marketing des réseaux sociaux ?

9 min de lecture ▪ par La Rédaction C.
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Nous avons récemment présenté le contexte d’apparition de la Finance Sociale (SocialFi). Dans cet article, voyez de quoi retourne ce nouveau concept affilié à la DeFi et quelle est son importance dans le marketing des réseaux sociaux.

Image portant l'inscription SocialFi

SocialFi, quèsaco ?

Pour faire simple, nous dirons que la finance sociale (SocialFi) est le fruit de la combinaison des réseaux sociaux et de la finance décentralisée (DeFi).

Finance sociale (SocialFi) =  Réseaux sociaux + Finance Décentralisée (DeFi)

Ce qui veut tout simplement dire que la SocialFi s’appuie sur les réseaux sociaux imbus des principes de la décentralisation, si chers au Web3. Ces plateformes étant propices à la création, la gestion de contenus, voire de plateformes sous-jacentes par ses membres.

Également, la SocialFi vise la prolifération d’applications (Boom Live, Pixie, Mousai, Diamond, DeSo, ENTRE, etc.) desquelles découlera la création de contenus où orbiteront des influenceurs, des contributeurs animés par l’idée de garder le contrôle de leurs données ou bien la liberté d’expression.

Bien sûr, la finance sociale met en avant le terme « finance » qui autorise à ces acteurs la possibilité de monétisation de leur suivi ainsi que leur engagement sur les réseaux sociaux. Et comme le glas de la TradFi et du fiat a sonné, la SociaFi use des cryptomonnaies pour percer, des NFT pour avoir une mainmise sur la gestion de l’identité et de la propriété numérique.

Et si vous avez déjà entendu parler d’organisations autonomes décentralisées (DAO), vous comprendrez mieux le fonctionnement des plateformes SocialFi. Dans leur écosystème, la centralisation a perdu sa raison d’être, notamment dans les prises de décision. Blockchain aidant, l’infrastructure SocialFi se dote de la meilleure arme pour foisonner les interactions.

De quoi la SocialFi est-elle constituée ?

SocialFi rime avec blokchain, NFT, DeFi, GameFi et Web3. Pas question de s’appuyer sur le Web2 qui n’a fait que l’intérêt des développeurs des réseaux sociaux.

Si la SocialFi a très vite gagné en popularité, c’est parce qu’elle autorise les atouts suivants.

La monétisation via les tokens sociaux

Outre le modèle DAO, les social tokens ou tokens utilitaire in-app rendent particulières les plateformes Social-Fi. L’économie in-app a toujours été propre de la DeFi et de la GameFi. En se l’appropriant, la finance sociale a fait en sorte d’étendre la gestion des tokens sociaux et leur création au niveau de l’utilisateur. C’est notamment le cas du magazine TIME qui, parallèlement au développement de sa communauté Web3/NFT, a mis sur pied son token social « TIMEPieces ». L’objectif derrière ce jeton consiste à « réunir des artistes, des collectionneurs et des fans de manière collaborative dans le but de créer une utilité et une valeur communautaire à long terme ».

En d’autres termes, des influenceurs disposant d’un capital de marque quelconque comme Elon Musk peut disposer de son propre token. Également, il sera le centre d’une miniéconomie qui fluctuera en fonction de son influence sur les réseaux sociaux.

Si vous voulez en savoir plus sur cette miniéconomie, vous devez tenir compte des principes suivants :

  • l’engagement avec les publications d’un créateur ne sera autorisé qu’aux détenteurs de tokens social de celui-ci ;
  • celui ou celle qui dispose du plus grand nombre de tokens sociaux aura plus de visibilité aux yeux de l’influenceur ;
  • idem pour la possibilité d’envoi de message privé (mais ce sera à l’influenceur d’établir un seuil quelconque) ;
  • libre aux artistes de créer un modèle d’abonnement (premium, classique, etc.) dans leur token social ;
  • l’utilisateur aura à payer en cas d’engagement (like, partage, etc.) avec le contenu d’un autre.

Il est fort probable que la SocialFi coutera cher aux participants, si l’on tient compte des quelques points évoqués ci-haut. Mais il faut aussi convenir qu’elle haussera le niveau d’authenticité des interactions sur les réseaux sociaux Web3, qu’elle rendra propice la monétisation d’une marque donnée.

La liberté d’expression couplée à la censure

Ici, un grand défi s’impose vu la volonté de s’affranchir du joug des réseaux sociaux Web2, d’un côté, et de l’autre la peur de voir le chaos régner sur internet. Heureusement qu’il existe une forme de censure décentralisée chez les plateformes SocialFi. Cela est facilité par l’étiquetage des données on-chain, laquelle favorise le travail des moteurs de règles qui repèrent rapidement les contenus selon leur nature. L’aide des nodes de la chaîne importe beaucoup dans cette situation.

En gros, aucune autorité centrale ne figurera dans la galaxie de la SocialFi. Toute forme de contrôle reviendra en effet à l’individu.

La propriété et l’identité numérique

Vous n’êtes pas sans savoir que les NFT « Picture for Proof » (PFP) sont à l’origine d’un nouveau format d’identité numérique. Dans cette catégorie se trouvent les Bored Ape Yacht Club, CryptoPunk ou encore les Moonbirds. Toutes représentent des images à qui les détenteurs affichent un attachement personnel au point de les utiliser comme photo de profil sur Twitter, par exemple.

Là, on peut parler d’identité émotionnelle, qui une fois associé à un wallet, confirme la propriété du NFT. Elle ouvre également d’autres portes au propriétaire, notamment celles des communautés riches en idées, expériences et en évènements pouvant l’avantager.

En outre, la SocialFi peut faire des NFT un outil de distribution efficace d’un ouvrage d’artiste. Le fait que celui-ci dispose d’un groupe de détenteurs de tokens sociaux, dont il est le créateur, promet plus d’incitation à la vente de sa collection de NFT. Et s’il le peut, il convertira un message à caractère authentique en token non fongible via des fonctionnalités établies sur les plateformes SocialFi.

SocialFi et enjeux pour le marketing

Comme évoqué ci-haut, les NFT ont le pouvoir d’influencer toute une communauté. Cela fait d’eux des atouts non négligeables aux yeux des spécialistes du marketing. Pour vendre des avatars, des GIF ou encore des vidéos, il a fallu faire appel à des célébrités. Une fois le Web3 effectif, nul besoin de les interpeller, et de payer des sommes astronomiques en conséquence. À l’occasion, tout le monde pourra s’attribuer le statut d’influenceur capable de rallier les marques avec des consommateurs.

Les marques grand public auront également besoin des précisions sur la mesure de l’impact de l’influence sur une communauté grâce aux NFT. De même, les expériences de divertissement virtuel promu par les influenceurs s’apparentent comme une stratégie de choix pour les grandes marques dans le Web3.

Ce qui oblige ces marques à contacter les influenceurs riches en expérience adossée au Web3 et affichant plus de correspondance à ses valeurs. Seront notamment pris en compte :

  • le nombre de participants apportés à un évènement virtuel ;
  • nombre de mint NFT à générer.

Évidemment, l’aide d’une agence spécialisée ou d’une société de relations publiques s’avère nécessaire dans la quête du meilleur profil parmi les influenceurs.

Il faut aussi noter que le succès d’un évènement virtuel dépendra de la clarté du message de la campagne. Il incombe donc aux marketeurs de s’assurer de sa bonne gestion, laquelle devra tenir compte de la complexité de la SocialFi.

Côté opérationnabilité, le département marketing d’une entreprise est tenu d’étoffer son personnel afin de s’aligner efficacement à la révolution du Web3. Bien sûr, des outils d’automatisation sont mis à leur disposition afin d’alléger les tâches.

Attention, la SocialFi a ses limites, ou du moins des défis à relever. Le fait que l’infrastructure soit évolutive, vu l’énormité des données qu’une plateforme de réseau social doit gérer. Également, l’établissement d’un modèle économique durable n’est pas à minimiser. Sinon, dans l’ensemble, la SocialFi se présente comme un atout tant pour les entreprises que pour les influenceurs. À suivre de près !

Sources : Cointelegraph ; Forbes

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