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Écologie : Les NFT passent de plus en plus au vert

jeu 05 Mai 2022 ▪ 3 min de lecture ▪ par Grégoire M.

L’écologie est une grande préoccupation du XXIe siècle. Les NFT n’échappent pas à la tendance de se mettre au vert, ou au moins de réduire leur nuisance écologique. Comme les labels bio qui ont conquis une partie de l’industrie agroalimentaire, l’impact écologique d’un actif ou d’une entreprise ne peut plus passer inaperçu. La responsabilité environnementale et la pression sociale pèsent de plus en plus sur l’image des pollueurs. Alors que certains acteurs de l’écosystème NFT s’engagent à diminuer leur empreinte carbone par conviction écologique, d’autres sont plus pragmatiques. Pour que les consommateurs continuent de consommer, mieux vaut continuer à leur plaire. L’univers de la blockchain est vivement critiqué pour son empreinte carbone et sa consommation massive en énergie. Bien entendu les NFT sont en ligne de mire, juste après les cryptomonnaies plus connues du grand public. Toutefois, certaines initiatives louables tentent de remédier à ce problème…

Favoriser les blockchains écologiques et diminuer le minting

Une première solution serait de se passer de la plateforme Ethereum, et de placer ses œuvres sur d’autres plateformes comme Cardano ou Polygon. Ces dernières utilisent un système d’authentification plus économe en énergie que celui d’Ethereum, qui nécessite de résoudre des énigmes toujours plus complexes, un procédé extrêmement demandeur en électricité. Mais, pour que cela fonctionne, il faut que cette favorisation de blockchains vertes soit un choix venant à la fois des développeurs et des acheteurs de NFT. Une autre idée que les développeurs envisagent serait de diminuer la « frappe », ou minting, d’un token non-fongible. En effet ce procédé est une des raisons de la forte consommation en électricité d’un NFT… En limitant la « frappe » seulement à la vente d’un NFT, on réduirait ainsi l’impact global de ceux-ci.

L’écologie, un engagement qui devient une priorité pour certains acteurs NFT

Certains acteurs font de la lutte écologique une marque de fabrique, comme la start-up Oregen, qui lance des collections NFT d’espèces en voie de disparition. La « frappe » des tokens d’Oregen se fait d’ailleurs sur la blockchain Polygon, une des blockchains les moins polluantes aujourd’hui. En effet celle-ci s’est récemment dite prête à créer une blockchain plus écologique. Son objectif : devenir la première blockchain avec une empreinte carbone neutre.

Aujourd’hui, la conscience écologique anime les esprits et mobilise notre société tout entière. Les grands pollueurs tentent de redorer leurs blasons, de se donner une meilleure image. Cynisme ou réelle conviction… peu importe, les mesures vont à l’écologie. Et les cryptomonnaies sont aussi impliquées dans cette dynamique. Les blockchains s’engagent dans la lutte écologique, réfléchissent à des moyens de diminuer la consommation en énergie des NFT. Certaines comme Polygon souhaitent même atteindre la neutralité carbone.

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Grégoire M.

Étudiant ayant travaillé au sein d'une licorne tech et de fonds d'investissement. Je suis passionné par l’entrepreneuriat et le business. Mes papiers traitent des cryptomonnaies et des technologies qui y sont associées avec un regard business. Effectivement, je suis persuadé que les cryptomonnaies, la blockchain, les NFT et le metaverse sont en train de révolutionner de nombreux secteurs et présentent des opportunités inédites.

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