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Bitcoin (BTC) : Bien implanté au Liban !

mar 08 Nov 2022 ▪ 3 min de lecture ▪ par Ariela R.

Depuis que Liban est en faillite, la population ne peut plus compter sur le système bancaire pour vivre et faire face à la crise. Ce dernier étant aussi dans un état chaotique. Pour pouvoir vivre et joindre les deux bouts, les Libanais ont aujourd’hui recours aux monnaies numériques. Ils minent le bitcoin ou se font payer via des cryptomonnaies. La preuve que Bitcoin gagne de plus en plus de terrain sur le marché libanais.

Liban, Bitcoin
CNBC annonce qu’au Liban, les habitants minent le bitcoin et achètent des produits d’épicerie avec le Tether.

La cryptomonnaie : un salut pour les Libanais

Depuis 2019, le Liban fait face à une importante crise financière. La preuve, de nombreuses banques ont dû fermer les portes. Résultat : beaucoup de Libanais se retrouvent dans l’impossibilité de retirer leur argent et leurs épargnes. Heureusement, il est toujours possible de recevoir de l’argent par virement international. Ce service ne permet cependant aux Libanais de recevoir que des livres libanaises à un taux dérisoire par rapport à la valeur marchande.

Pour pallier cette situation chaotique, de plus en plus de Libanais se tournent vers la cryptomonnaie. Pour beaucoup d’entre eux, Bitcoin se présente comme un salut. Certains se concentrent sur l’exploitation des tokens numériques en attendant de trouver du travail. D’autres, plus chanceux, ont pu trouver un emploi payé en bitcoins.

Bitcoin devient une sorte de banque au Liban

Pour beaucoup de Libanais, Bitcoin remplace en quelque sorte la banque. Ils se servent de cette plateforme crypto pour recevoir de l’argent de l’étranger, mais pas seulement ! Bitcoin leur permet aussi de faire des épargnes (en achetant des bitcoins).

Les tokens numériques sont extrêmement prisés au Liban. CNBC a dévoilé que des réunions clandestines par Telegram s’organisent pour pouvoir échanger des stablecoins. Le but : acheter des produits d’épicerie. 

Au Liban, Bitcoin permet aux habitants de survivre à la crise qui sévit actuellement dans le pays. Si cela est encore possible, c’est parce que les cryptomonnaies restent hors de portée des banquiers et des politiciens. Leurs utilisations ne sont ni autorisées ni règlementées. Certaines transactions se font même clandestinement.

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Ariela R.

Je m'appelle Ariela et j'ai 31 ans. J'oeuvre dans le domaine de la rédaction web depuis maintenant 7 ans. Je n'ai découvert le trading et la cryptomonnaie que depuis quelques années. Mais c'est un univers qui m'intéresse beaucoup. Et les sujets traités au sein de la plateforme me permettent d'en apprendre davantage. Chanteuse à mes heures perdues, je cultive aussi une grande passion pour la musique et la lecture (et les animaux !)

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