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Voici pourquoi Solana pourrait surpasser Bitcoin et Ethereum

13h00 ▪ 5 min de lecture ▪ par Evans S.
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Solana n’a pas besoin d’un costume trois-pièces pour convaincre. Le réseau avance, vite, et parfois à contre-courant des habitudes crypto. Pantera Capital le dit sans détours : nous approchons d’un point d’inflexion. Le marché, lui, n’a peut-être pas encore ajusté ses lunettes.

Course stylisée entre Solana, Bitcoin et Ethereum dans un style comics rétro, ambiance dynamique et technologique orange.

En bref

  • Solana est encore sous-alloué et sans ETF, mais déjà porté par des usages concrets (Stripe, PayPal).
  • Atouts pour surperformer : staking ~7 à 8 %, débit élevé, volatilité exploitable pour des trésoreries.
  • Catalyseurs 2025 : initiative Helius et éventuel ETF, malgré des risques de volatilité et de gouvernance.

Pantera, le timing et le nouveau cycle d’adoption

Contrairement à Bitcoin, dont le réseau tourne déjà à plein régime, et à Ethereum, désormais porté par une série d’ETF et inscrit aux bilans de grandes entreprises, Solana reste largement sous-représenté dans les portefeuilles institutionnels. Moins de 1 % de son offre est détenu par des acteurs professionnels, contre environ 16 % pour le BTC et 7 % pour l’ETH. Autrement dit : l’autoroute reste grande ouverte.

Pour Pantera Capital, l’adoption ne se résume pas aux logos sur des prospectus. Elle se mesure aux usages. Stripe et PayPal construisent sur Solana. Ce n’est pas un communiqué creux : c’est un signal sur la pertinence du réseau pour des flux du monde réel.

Enfin, le déclencheur potentiel. Il n’existe pas encore d’ETF sur Solana. C’est une faiblesse… et peut-être la plus grande option gratuite du moment. Si l’approbation arrive, la demande pourrait faire déborder les canaux actuels, et l’écart d’allocation institutionnelle se refermer, brutalement. Transition naturelle vers le sujet qui fâche et qui fascine : la trésorerie en SOL.

Trésoreries SOL : rendement, débit et effet boule de neige

Commençons par le rendement. Le staking de SOL sert typiquement 7 à 8 % brut. L’ETH tourne plutôt à 3 à 4 %. Le BTC, zéro. Pour une trésorerie d’entreprise, la différence n’est pas cosmétique : elle crée un flux réinvestissable, augmente la valeur liquidative plus vite et amortit mieux les creux de cycle.

Passons au débit. Solana traite plus d’interactions des utilisateurs et de transactions que la plupart de ses pairs. Ce n’est pas qu’une prouesse technique. C’est du confort d’usage : frais bas, finalité rapide, surface d’expérimentation plus large. Pour une société qui veut des paiements, des coupons, des points, des NFT utilitaires… la friction en moins, c’est l’adoption en plus.

Ajoutons la dynamique de marché. SOL est historiquement plus volatil : environ 80 % contre 40 % pour le BTC et 65 % pour l’ETH. Paradoxe utile : cette volatilité rend certains outils de financement moins chers et permet une accumulation plus rapide des jetons lorsque la stratégie est bien calibrée. Résultat attendu : des rendements ajustés au risque potentiellement supérieurs pour des véhicules de trésorerie bien gérés. Ce qui nous amène à l’exemple concret du moment.

Cas d’école et catalyseurs : Helius, ETF et sous-allocation

Regardons Helius Medical Technologies. La société, cotée au Nasdaq, a levé plus de 500 M $ via un PIPE sursouscrit. Prix des actions : 6,88 $ (ou 6,881 $ si l’on conserve trois décimales). Bons de souscription exerçables à 10,13 $ (ou 10,134 $). Le plan : acheter du SOL comme actif de réserve principal et structurer un véhicule de trésorerie adossé au réseau. Message envoyé : la thèse « trésorerie SOL » n’est plus théorique.

Revenons à la macro. Cinq sociétés publiques détiennent du SOL aujourd’hui. C’est peu. C’est aussi la preuve que la courbe d’adoption institutionnelle ne fait que démarrer. Si un ETF sur Solana est validé, le pont vers les mandats traditionnels s’ouvre, et la sous-allocation devient une opportunité mécanique de rattrapage.

Terminons par la prudence utile. Rien n’efface le risque : la volatilité reste élevée, la gouvernance évolue, et l’écosystème doit continuer à tenir la cadence. Mais la combinaison est rare : rendement compétitif, débit massif, traction « monde réel » et un pipeline de demande potentielle encore non activé. En clair : si 2024 a consacré le duo BTC-ETH côté institutions, 2025 pourrait bien être l’année où Solana change d’échelle. Et cette fois, la surprise pourrait venir de l’actif qui n’avait pas encore d’ETF.

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Evans S.

Fasciné par le bitcoin depuis 2017, Evariste n'a cessé de se documenter sur le sujet. Si son premier intérêt s'est porté sur le trading, il essaie désormais activement d’appréhender toutes les avancées centrées sur les cryptomonnaies. En tant que rédacteur, il aspire à fournir en permanence un travail de haute qualité qui reflète l'état du secteur dans son ensemble.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.