La startup bordelaise V8TE obtient une certification de conformité de la CNIL

V8TE offre la possibilité d’effectuer un vote en ligne entièrement transparent et sécurisé, sa technologie unique a obtenu le plus haut degré de validation par la CNIL.

Vers une nouvelle ère pour le vote numérique

Les débats autour du vote numérique font rage à chaque élection. Aux États-Unis, celui-ci est déjà une réalité grâce à des machines spécialisées. Cependant, cela n’empêche pas certains votants de contester les élections pour manque de transparence. Notre article dédié sur la blockchain et le vote en ligne.

En France, même s’il est possible pour les Français à l’étranger de voter en ligne pour les législatives, il existe de nombreux problèmes techniques lors de chaque élection et la participation à ces élections reste généralement faible.

V8te a donc développé une technologie qui permet d’organiser des élections à faibles coûts et 100 % en ligne grâce à la blockchain Ethereum. Sa technologie peut s’adapter aux besoins d’une élection commandée par une compagnie, une association ou par exemple lors d’un référendum d’entreprise.

Il existe des concurrents nationaux et internationaux évoluant dans le même domaine. Cependant, V8TE est la première compagnie en France à remplir les objectifs de sécurité de niveau 3, le niveau le plus élevé, pour les systèmes de vote par internet.

« Nous sommes les premiers à être reconnus de niveau trois en utilisant l’outil de la blockchain. Cela nous donne des arguments en plus face à la concurrence, car l’agilité et la sincérité du scrutin sont garanties. Le cœur de notre solution brevetée depuis 2020, c’est de combiner un vote sécurisé à une urne transparente et digitale. Chacun peut vérifier que son bulletin a bien été pris en compte et n’a pas été modifié« , martèle Guillaume Odriosolo, le fondateur de V8te incubé par Unitec puis accompagné depuis quelques mois par le Village by CA Aquitaine.

Les avantages d’un vote numérique

Le premier avantage de ce nouveau type de vote est le gain économique considérable. En effet, plus besoin d’imprimer des dizaines de milliers, voir de millions, de bulletins de vote, de bloquer des centres publiques et privées ainsi que du personnel pour organiser ces élections. De plus, on gagne un temps considérable pour les votants et les organisateurs. Le taux de participation est fortement susceptible d’être supérieur, car de nombreuses personnes trouverons ce système plus rapide et plus efficace. Il est cependant probable qu’un certain public plus âgé ou moins intéressé par le numérique aura besoin d’une aide physique pendant les premiers votes numériques. Le vote numérique grâce à la blockchain avait déjà été envisagé dans les Philippines. 

Dernièrement, le vote numérique est bien plus sécurisé, plus d’erreurs possibles. De plus, une vérification grâce à la technologie blockchain est accessible à tous.

Pour cela, il manque plusieurs étapes indispensables. Tout d’abord, la régulation. Les lois actuelles ne permettent pas d’introduire ce type de vote en France. Cependant, des tests et des votes pour des organismes privés ou publics à une plus petite échelle sont des bons moyens de tester et de faire approuver le vote numérique.

Il manque ensuite une identité numérique décentralisée pour chaque citoyen, cette étape sera bien plus difficile, mais de nombreux pays travaillent à implémenter ce type d’outil. L’union européenne travaille aussi sur un wallet citoyen où l’on pourra collecter toutes nos données personnelles sans en partager l’accès.

« Les élections politiques, c’est un marché que je connais bien, mais c’est trop tôt parce qu’il n’y a pas de cadre légal tant pour la tenue des scrutins que pour l’accès aux données. En revanche, à titre personnel, je pense que c’est un sujet très noble et qu’il faut dire que nous sommes prêts techniquement !

Dans dix ou quinze ans, je suis persuadé que des consultations citoyennes au niveau national et européen seront envisageables, mais ce n’est pas, aujourd’hui, prioritaire. Le degré de maturité du vote électronique est très supérieur dans les associations et chez les acteurs privés que dans les collectivités locales. » Ajoute Guillaume Odriosolo sur ce sujet.

Cette accréditation est l’exemple parfait qu’une collaboration entre les services publics et des compagnies innovantes dans le web 3.0 va permettre à notre économie et nos modes de vies de profiter des nouvelles avancées technologiques de la blockchain.