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Bitcoin (BTC), aider les musulmans à mieux suivre les enseignements ?

dim 31 Juil 2022 ▪ 4 min de lecture ▪ par Luc Jose A.

Le système monétaire est basé sur la dette et l’usure, toute chose qui est contraire à la loi islamique. Dans un éditorial publié le 28 juillet sur Bitcoin Magazine, l’éditorialiste The Muslim Bitcoiner, qui est l’animateur du célèbre Muslim Bitcoiner Podcast, a montré en quoi Bitcoin (BTC) permet un système monétaire qui suit les enseignements du Coran.

Lightning Network

Bitcoin comme un anti Riba

D’après les précisions fournies par l’éditorialiste, le système monétaire mondial est contraire aux prescriptions du Saint coran, car il porte dans sa nature profonde un péché quasi originel qui est le Riba. Selon les textes coraniques, le Riba désigne l’usure, ou le prélèvement d’un montant d’un intérêt sur un prêt. Il peut également s’apparenter à l’échange d’un même type d’article en quantités inégales. C’est sur le principe du Riba que les banques islamiques, ont conçu leur business model.

Selon l’interprétation du coran, le mécanisme de création de l’argent qui part de l’acte de prêt de la banque commerciale est aussi un péché, « une abomination ». Il faut savoir que l’acte de prêt est le principal mécanisme par lequel de nouveaux dollars sont créés.

« L’un des problèmes avec cette abomination de processus de création monétaire (…)  est que les dollars sont essentiellement créés par la dette et pour que cette activité d’émission de dette soit rentable, il faut qu’il y ait un Riba quelque part dans le processus », explique-t-il. Une autre problème lié au système monétaire actuel serait l’inflation, poursuit-il.

Or, avec Bitcoin, « les gens sont susceptibles de conserver leurs pièces. Cela réduira la tentation de les prêter juste pour gagner un petit montant d’intérêt. Dans le cadre d’une norme d’argent dur où on s’attend à ce que le BTC s’apprécie année après année, pourquoi quelqu’un prêterait-il son bitcoin à un étranger, c’est-à-dire un banquier, juste pour le petit avantage de gagner des intérêts avec l’énorme inconvénient de perdre potentiellement son BTC si l’emprunteur fait défaut », questionne-t-il.

Par ailleurs, il explique que le nombre de BTC ne peut être augmenté par l’émission de crédits, car il en existe un nombre fixe plafonné à 21 millions pièces. De plus, le bitcoin ne peut être obtenu que via le minage, qui est une activité transparente et moins complexe que les mécanismes existants dans la création de la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire les manipulations bancaires, les opérations des banques centrales etc. qui sont contraires aux prescriptions du coran.

D’ailleurs, la technologie est ouverte à tous, ce qui la rend moins opaque et sujette à la corruption, un autre péché majeur selon la loi coranique.

D’après The Muslim Bitcoiner, bitcoin (BTC) est un parfait exemple de ce que le coran en termes de transactions commerciales. Son protocole est conforme aux prescriptions du prophète Mahomet en la matière. 

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Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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