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Bitcoin (BTC) : Greenpeace et le cofondateur de Ripple (XRP) souhaitent modifier le code de la cryptomonnaie mère

jeu 31 Mar 2022 ▪ 4 min de lecture ▪ par Rédaction CT

La cryptomonnaie la plus populaire au monde doit être modifiée. Du moins, c’est ce que souhaite Greenpeace. L’organisme pour la défense du climat a reçu le soutien du cofondateur de Ripple. Bitcoin aurait de graves conséquences sur le climat à cause de son protocole. Des activistes pour le climat veulent qu’elle abandonne le protocole Proof-of-Work (Preuve de travail) qui, selon eux, consomme une grande quantité d’énergie.

Bitcoin doit laisser le protocole Proof-of-Work pour le climat

Plusieurs groupes d’activistes, dont Greenpeace et Chris Larsen, cofondateur de Ripple, ont lancé une campagne pour qui pourrait conduire à la modification du code du bitcoin (BTC). Plus exactement, les activistes veulent que le bitcoin change de protocole. Jusqu’ici, l’actif évolue avec le Proof-of-Work, un protocole avec lequel le bitcoin consommerait une énorme quantité d’énergie.

Cette campagne poursuit plusieurs objectifs. L’un d’eux est de faire pression sur les institutions de la communauté Bitcoin qui se sont engagées à respecter des normes environnementales, sociales et de gouvernance, afin qu’elles prennent leurs responsabilités. La campagne vise aussi à mobiliser les communautés qui souffrent quotidiennement des bruits générés par les plateformes de mining de cryptomonnaies, afin qu’elles fassent valoir leur droit de vivre dans un milieu paisible.

En fixant ces objectifs, les activistes veulent surtout montrer aux investisseurs que le bitcoin peut fonctionner avec un protocole différent, notamment le Proof-of-Stake. Pour eux, ce protocole est meilleur pour le climat.

Les partisans du protocole Proof-of-Work répliquent

Des représentants américains ont fait la même suggestion en janvier au cours d’une audience du Congrès sur le mining du bitcoin (BTC). Deux réponses complémentaires leur ont été données pour prouver que l’abandon du protocole Proof-of-Work va à l’encontre de l’objectif du bitcoin.

Le PDG de Soluna Computing, John Belizaire, a pris part à l’audience. Il a affirmé qu’il est inacceptable que Bitcoin passe au protocole Proof-of-Stake. Pour lui, c’est un protocole qui peut compromettre ce qui fait la force de Bitcoin, à savoir la décentralisation. Il a aussi déclaré que les protocoles autres que le Proof-of-Work apportent un concept que les investisseurs ne voudraient certainement pas : la centralisation de la confiance.

Le PDG de Bitfury, Brian Brooks, était aussi un témoin de l’audience. Il a expliqué qu’il ne revient pas aux responsables politiques de trancher la question de la consommation d’énergie par le bitcoin. Les arguments des militants pour le climat et des responsables de la Chambre des représentants des États-Unis étaient truffés de fausses idées sur le bitcoin (BTC).

Plusieurs organisations nationales et internationales de défense du climat avaient envoyé à la Chambre des représentants, une lettre affirmant que le mining des cryptos avec le protocole Proof-of-Work est dangereux pour le climat. Cette campagne lancée par les activistes pourrait donner naissance à de grands mouvements dans les mois prochains.

Source : Contelegraph

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