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Bitcoin : Une arme puissante contre les menaces de cybersécurité

mar 30 Mai 2023 ▪ 5 min de lecture ▪ par Fenelon L.
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L’intelligence artificielle (IA) représente une épée à double tranchant dans le domaine de la cybersécurité. Alors que cette technologie offre des possibilités infinies, elle ouvre également la porte à de nouvelles menaces. Cependant, selon Michael Saylor, co-fondateur de MicroStrategy, Bitcoin pourrait être la solution pour contrer ces attaques. Avec sa cryptographie avancée et sa nature décentralisée, Bitcoin offre des avantages majeurs dans la lutte contre certaines attaques, dont les deepfakes.

Michael Seylor en train de parler a propos du Bitcoin

Bitcoin pourrait lutter contre les deepfakes !

Sans aucun doute, Bitcoin a souvent fait l’objet de critiques de la part des médias de Wall Street. On l’accuse de faciliter le blanchiment d’argent et d’être utilisé par les hackers et bien d’autres maux encore. Mais au-delà de ces allégations sombres, l’invention de Satoshi peut en réalité contribuer à déstabiliser le monde des criminels en ligne.

En effet, grâce à sa blockchain qui assure une transparence sans faille, aucun criminel avisé n’osera blanchir ses fonds dans Bitcoin, de peur de s’exposer. Mais les bienfaits de la reine des cryptos ne s’arrêtent pas là. Michael Saylor, fervent défenseur du Bitcoin et co-fondateur de MicroStrategy, a révélé d’autres avantages offerts par la reine des cryptomonnaies.

Lors d’une récente interview, Michael Saylor a expliqué comment les réseaux cryptos, tels que Bitcoin, peuvent renforcer la sécurité et lutter contre les problèmes de confiance numérique. Il a souligné que Bitcoin pourrait être la réponse aux menaces de cybersécurité, notamment les deepfakes.

Pour illustrer son point de vue, Saylor a pris l’exemple des faux comptes de médias sociaux créés par des robots. Selon lui, ces milliards de faux comptes alimentent une véritable « guerre civile » numérique, semant la discorde parmi les véritables utilisateurs.

Les deepfakes, rendus moins chers et plus difficiles à détecter grâce à l’intelligence artificielle et à d’autres technologies émergentes, représentent un risque majeur dans le cyberespace. Michael Saylor, suivi par plus de 3 millions d’abonnés sur Twitter, a révélé qu’il recevait quotidiennement près de 2 000 faux abonnés. Face à cette situation, il estime qu’il est grand temps de trouver des solutions concrètes.

« Le risque dans le cyberespace est que je peux créer un milliard de fausses personnes, et je peux créer une guerre civile en faisant en sorte que les faux républicains détestent les faux démocrates, ou les vrais démocrates. Avoir la haine des faux démocrates contre les vrais républicains »

Michael Saylor

L’identité décentralisée (DID) peut faire la différence !

Selon Saylor, adopter des identités décentralisées (DID) basées sur la technologie de Bitcoin compliquerait considérablement la tâche des acteurs malveillants cherchant à créer des bots et à propager de fausses informations. 

Pour créer ces identités, l’utilisation de clés « publique-privée » enregistrées sur la blockchain Bitcoin serait nécessaire. Lorsque l’on associe par exemple, une telle identité immuable à un profil Twitter, toute tentative de création et propagation de milliards de bots entraînerait des conséquences financières majeures.

L’utilisation de la cryptographie et d’un réseau crypto décentralisé renforcerait donc la sécurité et réduirait les risques d’attaques de deepfakes.

Les identités décentralisées fournissent un moyen fiable d’échange de données et de vérification des informations personnelles en ligne. En utilisant Bitcoin comme réseau de confiance, les cybercriminels se retrouveraient face à des difficultés accrues pour manipuler des identités ou créer de faux comptes. Saylor insiste sur le fait que le coût élevé et les conséquences financières dissuaderont les attaquants potentiels.

« Si quelqu’un veut lancer un milliard de bots Twitter, cela va lui coûter un milliard de transactions […]. En combinant la puissance de la cryptographie avec la puissance d’un réseau crypto décentralisé comme Bitcoin, nous pouvons apporter des coûts et des conséquences dans le cyberespace », a-t-il expliqué.

Michael Saylor n’est pas le seul à considérer Bitcoin comme une arme contre les cyberattaques. Le major Jason Lowery de l’US Space Force a également évoqué l’utilisation de Bitcoin pour contrer certaines attaques en concevant des programmes qui ne fonctionnent qu’en répondant à des signaux externes associés aux transactions Bitcoin.

D’autres acteurs, tels que Sam Altman, PDG d’OpenAI, travaillent également sur des solutions d’identification décentralisées basées sur des preuves cryptographiques avec leur projet Worldcoin.

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Fenelon L.

Passionné par le Bitcoin, j'aime explorer les méandres de la blockchain et des cryptos et je partage mes découvertes avec la communauté. Mon rêve est de vivre dans un monde où la vie privée et la liberté financière sont garanties pour tous, et je crois fermement que Bitcoin est l'outil qui peut rendre cela possible.

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