Blockchain et biotechnologie : Les deux secteurs peuvent coexister
Depuis des années, une équipe de chercheurs s’est lancée dans un vaste projet de recherche consistant à étudier le génome humain dans sa globalité afin de mieux le connaitre. Après plusieurs années, l’équipe a finalement atteint le but voulu. Elle a annoncé qu’elle est prête à présenter le génome humain complet pour la toute première fois de l’histoire de l’humanité. La blockchain sera-t-elle utile pour faire plus de recherches et approfondir les connaissances dans le domaine de la santé ? Oui.
La blockchain au service de la science
Depuis qu’elle avait lancé les recherches en matière de génome humain, l’équipe de chercheurs se heurtait à une grande difficulté : la protection des données confidentielles. De plus, jusqu’à présent, il n’était pas possible d’avoir accès à plus de données génomiques sur l’homme par crainte d’une mauvaise protection des données. Cependant, une solution est désormais trouvée par les chercheurs : la blockchain.
Alors que le secteur des cryptomonnaies se développe rapidement et que la blockchain s’impose à tous, les chercheurs estiment que le réseau peut être mis à profit dans le cadre des recherches scientifiques. La blockchain peut contribuer à mettre davantage de données génomiques entre les mains des chercheurs tout en protégeant la confidentialité de ces données. Mais ce n’est pas tout.
La blockchain peut aussi permettre de stocker, de suivre et de sécuriser les informations pour les essais cliniques, et d’accélérer le développement d’outils et de thérapies vitaux en créant des incitations financières pour que les réseaux prêtent leur puissance de calcul aux efforts de recherche.
La blockchain déjà utilisée dans la biotechnologie
Alfred C. Chin, de Blockchain for Science, estime que la blockchain peut faire beaucoup plus pour la biotechnologie et la médecine. En raison de ses moyens pratiques et efficaces sur le plan informatique pour la tenue des registres, la blockchain peut être utilisée pour retracer la lignée et les mutations des cellules cancéreuses.
« Une fonction de hachage peut faire correspondre une approche omique unicellulaire à une empreinte digitale du cancer réduite en dimension. Un tel traitement est réaliste compte tenu des progrès substantiels réalisés dans les méthodes de calcul pour l’intégration multimodale des données omiques unicellulaires », indique le scientifique.
L’utilité de la blockchain dans le domaine de la médecine biotechnologique n’est pas seulement un espoir théorique né en 2020. L’année dernière, Patrick Yopp, de Corzant Technologies, a rédigé un article sur InvicTech, LLC, basé à Louisville (Kentucky) et leader dans le domaine de la biofabrication, sur la manière dont cette société de biotechnologie est pionnière dans l’utilisation de la technologie blockchain pour simplifier, sécuriser et étendre les opérations de laboratoire. Elle a même trouvé un moyen de transformer ses puces microfluidiques téléchargeables à la pointe de la technologie en NFT.
La blockchain peut-elle vraiment être utile dans tous les domaines, y compris dans le secteur de la santé ? Absolument ! Des scientifiques l’ont déjà utilisé afin de mener des recherches poussées sur le génome humain et sur ses caractéristiques. Ils prévoient de continuer dans ce sens.
Source : CryptoPotato
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