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Crypto : Chute spectaculaire de l’empreinte environnementale d’Ethereum !

dim 03 Déc 2023 ▪ 4 min de lecture ▪ par Evans S.
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La deuxième crypto en termes de capitalisation boursière vient de réaliser un exploit technologique et écologique. Suite au passage à la preuve d’enjeu, le réseau Ethereum a diminué sa consommation énergétique de 99,95% selon une étude de Cambridge.

Ethereum Crypto

Une consommation électrique crypto critique sous Proof-of-Work

Jusqu’en septembre 2022, la crypto Ethereum reposait sur un mécanisme de consensus gourmand : la preuve de travail (Proof-of-Work). Pour sécuriser le réseau et valider les blocs, des milliers de mineurs faisaient tourner en permanence des fermes de puissants ordinateurs. 

Résultat, la consommation électrique de la crypto Ethereum ne cessait d’augmenter, atteignant 45,8 TWh par an début 2022. Soit autant qu’un pays comme la Nouvelle-Zélande ! Face aux critiques grandissantes sur son empreinte carbone, la fondation Ethereum a donc décidé de changer son algorithme de consensus.

Le 15 septembre 2022 restera une date historique pour la sphère crypto. Ce jour-là, Ethereum est officiellement passé à la preuve d’enjeu (Proof-of-Stake). Concrètement, ce sont désormais les détenteurs de tokens ETH qui sécurisent la blockchain, sans recours à d’énergivores machines.

Selon une récente étude de Cambridge, ce changement radical a permis de diviser par 10 000 la consommation électrique du réseau ! Aujourd’hui, celle-ci gravite autour de 0,05 TWh par an. De quoi rassurer les investisseurs soucieux de l’impact climatique du secteur crypto.

Moins d’émissions carbone qu’un village de 300 habitants !

En termes d’émissions carbone aussi, le constat est sans appel. Entre sa création et septembre 2022, l’extraction minière d’Ether aurait produit 27,5 millions de tonnes de CO2. Soit l’équivalent des rejets annuels du Honduras ! 

Heureusement, The Merge devrait mettre un coup d’arrêt brutal au bilan carbone de la crypto. Désormais, on estime ses émissions à quelques centaines de tonnes par an. Autrement dit, guère plus qu’un village de 300 âmes…

Certes, tous les mineurs n’ont pas abandonné la blockchain Ethereum depuis sa mue énergétique. Beaucoup continuent en effet d’extraire de l’Ether Classic (ETC), le fork dissident apparu en 2016. Néanmoins, la plupart se sont résignés à éteindre leurs machines, faute de rentabilité.

Dans ce contexte, on peut légitimement s’interroger sur l’avenir de ces gigawatts de puissance de calcul inemployés. Seront-ils redirigés vers d’autres blockchains comme Cardano ou Dogecoin? Ou bien abandonneront-ils totalement le secteur crypto ? Affaire à suivre…

Enfin, impossible de ne pas évoquer le cas Bitcoin, autre géant énergivore du secteur (128 TWh/an). Sa transition vers la preuve d’enjeu semble plus qu’hypothétique cependant. Fidèle à ses convictions technologiques et idéologiques, la communauté crypto campe en effet sur ses positions minarchistes et son attachement au minage

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Evans S.

Fasciné par le bitcoin depuis 2017, Evariste n'a cessé de se documenter sur le sujet. Si son premier intérêt s'est porté sur le trading, il essaie désormais activement d’appréhender toutes les avancées centrées sur les cryptomonnaies. En tant que rédacteur, il aspire à fournir en permanence un travail de haute qualité qui reflète l'état du secteur dans son ensemble.

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