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Découvrez les coulisses de la formation blockchain d’Alyra (Partie 2)

mar 25 Oct 2022 ▪ 7 min de lecture ▪ par Luc Jose A.

Il y a une dizaine de jours, j’ai publié un compte rendu au sujet des deux premières semaines d’une des formations blockchain qu’organise Alyra. Pour rappel, il s’agit d’une école spécialisée dans le domaine de la blockchain lancée en 2018. La formation que je suis actuellement s’intitule « Conduire un projet innovant », notamment destinée à de futurs consultants blockchain. L’objectif de ce papier est de rapporter le déroulement des activités, tout en faisant part de mon ressenti. Plongée au cœur des semaines 3 et 4 de la formation d’Alyra.

Alyra, blockchain, formation

Les talks Alyra

Dans l’article que j’avais publié sur les deux premières semaines de formation, je vous avais parlé des fameux talks Alyra, ces moments d’échanges on ne peut plus passionnants que nous avons tous les lundis avec des personnalités ou professionnels de la cryptosphère. Les semaines 3 et 4 n’y ont pas dérogé. 

Le metaverse

Pour le talk de la semaine 3, Alyra a accueilli Benjamin Coste, Product Owner chez The Sandbox, un des projets de référence dans l’univers du metaverse, cet espace virtuel unique, plein de promesses. Sandbox est un fournisseur de domaines dans le metaverse. Les domaines dans le metaverse sont assimilables à des parcelles. Ils existent sous forme de NFT et peuvent être échangés. Les détenteurs de domaines peuvent y construire des bâtiments, des jeux, des commerces, des espaces récréatifs, etc. Ceci dans le but de rentabiliser leurs investissements.

Benjamin Coste nous a entretenus sur la multitude d’opportunités qui existent le long de la chaîne de valeurs de la blockchain, en l’occurrence le metaverse. Nous avons discuté des fonctionnalités du metaverse, du modus operandi, de la censure dans ce monde virtuel, etc. Cette session a été enrichie par une série de questions et de réponses, qui a permis aux uns et aux autres de mieux cerner le concept. L’expert a clôturé sa présentation en exhortant tout le monde à se lancer.

« Mettez les mains dans le cambouis, passez à l’action et testez de nouvelles choses. Car ce qui est valorisé aujourd’hui, c’est ce que vous avez fait. Pour ceux qui ont peur de se tromper de direction en cours de route, n’oubliez pas que la blockchain est un crash test ouvertement assumé et que la plupart des acteurs de l’écosystème se sont construits avec cette mentalité. Alors soyez vous-même en mode crash test », a-t-il affirmé.

Au cœur d’Algorand

Le talk Alyra de la semaine du 17 octobre a, quant à lui, été animé par Alexandre G. Huynh Van, Florian Launay, et Stéphane Barroso, tous trois des acteurs francophones de la blockchain Algorand. Ce réseau s’efforce de construire un espace fiable et facile d’utilisation. Ceci en créant des smart contracts qui parlent au plus grand nombre. 

Les animateurs ont également profité de cette séance pour offrir aux apprenants une visite guidée de cet écosystème, qui est récemment devenu partenaire de la FIFA dans le cadre de la coupe du monde de football qui aura lieu dans quelques semaines.

Que s’est-il passé au cours des deux dernières semaines de cours ? 

Après avoir étudié le concept de la valeur appliqué aux blockchains publiques, nous avons approfondi l’étude de celles-ci. Cette fois, nous avons abordé les raisons qui ont fait émerger les blockchains. 

On note deux raisons distinctes qui ont contribué à la naissance de la blockchain : 

  • La centralisation d’Internet (qui explique le besoin de la décentralisation). Ici, il a été question d’expliquer que, dans sa quintessence, la blockchain s’inscrit dans une logique de rupture avec le fonctionnement centralisé d’Internet, et donc de l’économie du numérique. Pour matérialiser cette rupture, il faudra appréhender différemment le rapport des utilisateurs à l’objet, qui est banalisé du fait de sa reproductibilité physique (copies et contrefaçons). Or, « avec la blockchain, le rapport à l’objet n’est plus singulier, mais standardisé ». Cette rupture doit également se matérialiser dans la façon d’aborder la consommation sur Internet, la notion de propriété et la valeur.
  • La deuxième raison est liée au marché de la donnée, il regroupe tous les enjeux liés aux fuites, aux piratages, mais surtout à la conception selon laquelle la donnée est une denrée capitale pour les acteurs de l’industrie, au détriment des utilisateurs. Ces problématiques sont cruciales aujourd’hui. Malheureusement, il est devenu très facile de retrouver sur le dark web des informations privées censées être en sécurité auprès de fournisseurs de services internet, comme les réseaux sociaux. À ce niveau, le cours propose les alternatives qu’apporte la blockchain pour une gestion plus efficace et innovante de la donnée.

Pour finir, nous avons plongé dans l’esprit et les attributs de la blockchain, en l’occurrence Bitcoin. Ici, il a été question d’aborder la genèse de la crypto, comment le bitcoin pose la fondation pour l’éclosion du reste de l’écosystème. Nous avons également abordé les premiers projets qui ont balisé le terrain au bitcoin. La plupart de ces projets étant liés aux Cypherpunks, nous avons essayé de comprendre leurs motivations.

Pour conclure

À cette étape de mon parcours chez Alyra, mon avis reste plus ou moins le même. La formation est de qualité et j’apprends énormément. La seule note négative reste la densité des enseignements dispensés : trop d’informations à digérer en très peu de temps !

En effet, 3 mois me paraissent résolument insuffisants pour une telle formation, étant donné qu’elle ne s’adresse qu’aux professionnels. 5 ou 6 mois auraient été parfaits. J’espère que l’équipe d’Alyra voit les choses du même œil et accordera peut-être plus de temps aux prochaines promotions. 

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Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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