Ethereum en danger ? Les 4 avertissements chocs de Buterin

Vitalik Buterin ne cesse de repousser les limites d’Ethereum. Sa volonté : rendre cette blockchain Layer 1 plus rapide, efficace, et surtout durable. Il imagine un réseau capable de gérer des charges extrêmes sans perdre en sécurité ni en décentralisation. Ce chantier s’inscrit dans une ambition plus large : bâtir une blockchain capable de soutenir une économie numérique florissante, tout en gardant son esprit ouvert et décentralisé. Vitalik veut un Ethereum prêt à exploser, mais sur des bases solides.

Les conditions sine qua non selon Vitalik Buterin pour un Layer 1 durable

Vitalik Buterin n’est pas du genre à se contenter d’une simple présentation de ses projets ambitieux pour 2025 et disparaître : lui, il insiste, met la pression et partage. Pour lui, un Ethereum L1 solide doit remplir quatre conditions majeures. D’abord, il faut mesurer la performance du réseau dans des situations normales et extrêmes. Selon lui :

Il faut des garanties cryptographiques strictes avant de déclarer la preuve en temps réel prête pour la production. 

Cette exigence s’appuie sur l’expérience de Succinct, qui a récemment réussi un pas de géant avec la preuve ZK en moins de 12 secondes. Mais cette prouesse consomme encore trop d’énergie : près de 100 kW, alors que Vitalik rêve d’un réseau qu’on pourrait valider chez soi avec seulement 10 kW. 

Enfin, il insiste sur la nécessité d’augmenter le gas limit, espérant une multiplication par 10, voire 100. Vitalik écrit : « Nous voulons 10-100x le gas limit du L1. » 

L’ambition est claire : faire d’Ethereum un réseau à la fois scalable, vert et accessible.

Ethereum copie Bitcoin : simplicité et souveraineté au cœur de la vision

Vitalik ne cache pas son admiration pour Bitcoin. Il souligne que sa structure est « si simple qu’un lycéen peut la comprendre ». Cette simplicité est une source de robustesse et de transparence. Par contraste, Ethereum souffre encore d’une complexité qui freine l’adoption. Pour y remédier, Vitalik propose d’aligner Ethereum sur cette philosophie. 

Cette démarche se double d’une quête de souveraineté individuelle. Il affirme que les nœuds locaux sont essentiels pour un accès sans confiance et sans censure à la blockchain. Les nœuds dits « stateless », qui stockent seulement une partie des données, représentent une évolution clé. 

Vitalik explique que ces nœuds partiellement stateless « offrent un accès local direct aux données pertinentes, tout en garantissant une confidentialité maximale ». Cette approche est pensée pour garantir que chaque utilisateur reste maître de ses interactions avec Ethereum, à l’abri de la centralisation.

La souveraineté et la décentralisation : piliers d’un Ethereum résilient

Vitalik ne cesse de rappeler que la décentralisation est la pierre angulaire d’Ethereum. Selon lui, la montée en charge du réseau ne doit pas se faire au détriment de cette décentralisation. C’est pourquoi il propose des solutions pour alléger la charge des nœuds, comme l’EIP-4444 qui limite le stockage des données historiques à 36 jours. Cette mesure vise à faciliter le maintien de nœuds personnels. 

Vitalik Buterin précise aussi : 

Les solutions ZK externalisées resteront coûteuses, et ne protègent pas contre la censure des RPC. 

Ces propos rappellent la menace que représente la concentration des fournisseurs d’accès. Il souhaite qu’Ethereum reste un réseau où chacun peut valider, lire et écrire librement. Ces innovations techniques s’inscrivent dans une vision humaniste et pragmatique. Elles conjuguent performance et respect des libertés numériques. 

Voici quelques chiffres clés pour comprendre cette vision :

• Preuve ZK en temps réel réalisée en moins de 12 secondes par Succinct ;
• Consommation actuelle d’énergie de 100 kW, visée réduite à 10 kW ;
• Ethereum veut augmenter son gas limit par 10 à 100 fois ;
• Réduction du stockage local des données à 36 jours via EIP-4444 ;
• 15 millions d’utilisateurs Ethereum concernés par ces évolutions.

Avec un homme comme Vitalik Buterin, aussi déterminé et travailleur, Ethereum ne chôme pas. Les propositions s’enchaînent et les mises à jour sont constantes. Côté prix, la crypto d’Ethereum suit les pas du bitcoin. Certains analystes avancent trois raisons solides pour croire qu’ETH pourrait atteindre 5 000 $ cette année : une adoption accrue, des améliorations techniques majeures et une dynamique de marché favorable. Cette trajectoire illustre la montée en puissance d’un réseau toujours plus robuste et ambitieux.