Fermeture de compte crypto : JPMorgan dément toute traque politique contre Trump
Des fermetures de comptes crypto relancent la polémique entre institutions financières et figures conservatrices. JPMorgan se retrouve en effet accusée d’avoir ciblé des utilisateurs pro-Trump. Son PDG, Jamie Dimon, rejette fermement cette version.

En bref
- JPMorgan nie avoir ciblé des acteurs crypto pour des raisons politiques ou idéologiques.
- Jamie Dimon réclame une réforme des règles de debanking jugées floues et injustes.
Crypto et fermeture de compte : les accusations pleuvent sur JPMorgan
Plusieurs personnalités du secteur crypto dénoncent la fermeture de leurs comptes bancaires par JPMorgan, et ce, sans justification claire.
- Le PDG de Strike Jack Mallers affirme par exemple avoir perdu l’accès à ses fonds personnels.
- Trump Media, dirigé par Devin Nunes, évoque un blocage similaire.
- Même scénario du côté de la plateforme crypto ShapeShift.
Ces incidents relancent donc les craintes autour d’une nouvelle « Operation Chokepoint ». Certaines administrations ont recours à cette méthode controversée pour restreindre l’accès aux services bancaires crypto.
Jamie Dimon, CEO de JPMorgan, rejette catégoriquement ces allégations lors d’une interview avec Fox News.
Le débat touche en réalité un point sensible : celui de la neutralité des banques face à la montée des actifs numériques. On fait plus précisément allusion au debanking massif qui soulève la question d’une éventuelle censure financière dissimulée derrière des règles de conformité floues.
Crypto, Trump et réglementation : la défense musclée de Jamie Dimon
Jamie Dimon affirme militer depuis 15 ans pour réformer les règles qui poussent les banques à fermer des comptes par simple soupçon ou signalement médiatique. Il demande ainsi une clarification des normes de réglementation financière imposées aux banques.
Dimon rappelle que JPMorgan ne livre jamais d’informations aux autorités sans subpoena. Il accuse cependant le climat politique de transformer les banques en cibles faciles. Pour lui, le problème vient de la loi (et non des intentions de l’institution).
La communauté crypto redoute donc un usage abusif de ces procédures, perçues comme un frein à la finance décentralisée. Dans un contexte où les portefeuilles numériques gagnent en popularité, chaque incident alimente la méfiance envers les acteurs traditionnels.
En tout cas, la guerre entre les pro-cryptos et les banques traditionnelles semble loin d’être réglée. La régulation devra trancher entre contrôle et innovation, avant qu’un vrai fossé ne se creuse entre deux visions de la finance.
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Je m'appelle Ariela et j'ai 31 ans. J'oeuvre dans le domaine de la rédaction web depuis maintenant 7 ans. Je n'ai découvert le trading et la cryptomonnaie que depuis quelques années. Mais c'est un univers qui m'intéresse beaucoup. Et les sujets traités au sein de la plateforme me permettent d'en apprendre davantage. Chanteuse à mes heures perdues, je cultive aussi une grande passion pour la musique et la lecture (et les animaux !)
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