Powel : La FED ne compte plus baisser les taux - Le S&P 500 perd 500 milliards $ !

Le S&P 500 a perdu 500 milliards $ en capitalisation boursière hier après que Jerome Powell ait déclaré qu’une baisse des taux d’intérêt en mars est peu probable. Ceci contraste fortement avec le discours de décembre, où la Fed semblait optimiste quant à d’éventuelles baisses de taux en 2024. Bien que des baisses puissent encore se produire plus tard cette année, ce changement soudain de position de la Fed a choqué les investisseurs et déclenché une vente massive d’actions.

Réaction du marché boursier du S&P 500

Le marché boursier a réagi rapidement et négativement aux commentaires inattendus de Jerome Powell. En l’espace de 5 minutes seulement après le début de la conférence de presse, l’indice S&P 500 a plongé de plus de 70 points, tombant sous la barre des 4000. 

Cette baisse soudaine a effacé près de 500 milliards de dollars de la capitalisation boursière totale, un montant massif. De nombreuses valeurs technologiques et de croissance, qui sont très sensibles aux taux d’intérêt, ont été parmi les plus durement touchées.

L’ampleur de cette liquidation reflète la surprise des investisseurs face au changement apparent de position de la Fed. Après un discours relativement accommodant en décembre, le marché s’attendait largement à ce que la Fed commence à assouplir sa politique monétaire en 2024. 

Cependant, Jerome Powell a jeté un froid en déclarant qu’une baisse des taux le mois prochain est improbable. Bien que d’éventuelles baisses soient encore possibles plus tard cette année, les investisseurs sont manifestement déçus par ce revirement.

Perspectives économiques incertaines pour la FED

Derrière cette réaction du marché boursier se cache une inquiétude croissante quant aux perspectives économiques. 

L’inflation reste obstinément élevée, à plus de 6% sur un an. La Fed semble maintenant moins confiante dans sa capacité à ramener rapidement l’inflation vers son objectif de 2%, d’où sa réticence à assouplir la politique monétaire.

Pourtant, une politique monétaire restrictive accroît les risques de récession aux États-Unis. La hausse des taux d’intérêt pèse sur la croissance, tandis que l’inflation rogne le pouvoir d’achat des ménages. 

La Fed marche donc sur une ligne de crête, essayant de juguler l’inflation sans provoquer de grave ralentissement économique. Son manque apparent de vision claire inquiète les investisseurs.

Les commentaires de Jerome Powell signalant un changement de cap de la Fed sur les perspectives de baisse des taux, ont provoqué une forte baisse des marchés boursiers. Faisant perdre près de 500 milliards $ de capitalisation à l’indice S&P 500. L’incertitude grandit quant à la capacité de la banque centrale à juguler l’inflation sans nuire excessivement à la croissance.