Microsoft built a 1-million-qubit quantum computer.
— GC Cooke (@GCcookeHQ) August 11, 2025
Bitcoin holders are panicking—this could crack crypto encryption.
But your seed phrase has 340,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000,000 combinations.
Here's why quantum still can't touch it: pic.twitter.com/kiI5oIXej1
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Les ordinateurs quantiques ne casseront pas le Bitcoin assure un expert
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L’essor fulgurant de l’informatique quantique ravive les craintes d’un piratage massif du bitcoin. En effet, la révélation par Microsoft de sa puce Majorana 1, potentiellement capable d’atteindre le million de qubits, a alimenté les spéculations sur la fin de l’inviolabilité des clés privées. Toutefois, Graham Cooke, ex-cadre de Google et aujourd’hui PDG de Brava Labs, balaie ces inquiétudes. Selon lui, la cryptographie du bitcoin reste hors d’atteinte, même pour les machines les plus avancées.
En bref
- Les récentes avancées de Microsoft, Google et IBM en informatique quantique relancent les craintes d’un piratage des clés privées Bitcoin.
- es arguments chiffrés de Graham Cooke, ex-cadre de Google, pour démontrer l’extrême robustesse des seed phrases Bitcoin.
- Malgré ces progrès, la menace d’un ordinateur quantique capable de casser la cryptographie de Bitcoin reste purement théorique.
- Les perspectives futures, dont l’éventuelle adoption d’algorithmes « post-quantiques » par la communauté crypto.
Un vétéran de Google rassure
Tandis que de nombreux investisseurs se demandent si leurs bitcoins sont menacés par l’ordinateur quantique, dans un message publié sur les réseaux sociaux, Graham Cooke a tenu à rassurer les détenteurs de bitcoin : « les mathématiques qui protègent votre portefeuille sont plus solides que la trame même de l’espace-temps ». Selon lui, la robustesse cryptographique du protocole Bitcoin est largement sous-estimée.
Il illustre cette solidité avec des chiffres précis :
- Une phrase mnémonique de 24 mots contient 340 septillions de trillions de fois plus de combinaisons que celle de 12 mots ;
- Même avec 8 milliards de personnes, chacune équipée d’un milliard de superordinateurs, eux-mêmes testant un milliard de combinaisons par seconde, il faudrait plus de 10^40 années pour trouver la bonne combinaison ;
- Cette durée dépasse de loin l’âge de l’univers, estimé à 14 milliards d’années.
Ces chiffres visent à replacer les avancées de l’informatique quantique dans une perspective réaliste. Cooke insiste sur le fait que la cryptographie utilisée par le bitcoin n’est pas simplement solide : elle est mathématiquement hors d’atteinte pour tout système de calcul actuellement concevable, dissipant ainsi une partie de la panique née des annonces récentes.
Une menace encore largement théorique sur le bitcoin
Cooke rappelle également que, malgré les progrès rapides, les ordinateurs quantiques font face à des obstacles techniques majeurs. Les qubits classiques perdent facilement leur état quantique au moindre dérèglement, rendant les calculs instables.
C’est précisément là qu’intervient la nouveauté de Microsoft : sa puce Majorana1 exploite des « topoconducteurs » qui confèrent aux qubits une stabilité inédite, comparée par Cooke à « des nœuds dans un élastique : on peut les étirer ou les tordre, mais le nœud reste en place ».
Cette avancée révèle la possibilité de machines plus puissantes, mais ne suffit pas à franchir le gouffre technologique qui sépare la théorie de la capacité à casser le bitcoin.
En pratique, même avec une architecture plus stable, atteindre une puissance de calcul suffisante pour attaquer le réseau nécessiterait non seulement des millions de qubits fonctionnels, mais aussi la résolution de contraintes énergétiques et logicielles colossales.
Les développements de Google (Willow) et IBM (Blue Jay) illustrent la course à la puissance, mais ne modifient pas à court terme l’équilibre des forces.
Si le débat sur la résistance du bitcoin aux attaques quantiques reste ouvert, les propos de Graham Cooke replacent la menace dans un cadre mesuré. L’informatique quantique avance, mais la cryptographie actuelle conserve une avance considérable. L’avenir pourrait voir l’adoption d’algorithmes « post-quantiques » par précaution, mais, pour l’instant, aucun signe concret ne laisse penser que les wallets Bitcoin soient vulnérables. Dans ce domaine en évolution constante, qui pourrait alors sauver l’écosystème crypto de la menace quantique ?
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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