Plafond de la dette des États-Unis : le bitcoin (BTC) fait le yo-yo avant le bull ?

Pour éviter un nouveau « shutdown », la Congrès américain a décidé de relever le plafond de 1 500 milliards dollars la dette américaine, actuellement fixée à 31 400 milliards de dollars. Et parallèlement, le gouvernement doit serrer la ceinture afin de réduire de 4 500 milliards de dollars les dépenses fédérales. Probablement, ce projet de loi ne passera pas au Sénat ni à la Maison-Blanche. Pendant ce temps, le bitcoin poursuit gaiement son bonhomme de chemin.

Bitcoin, Fed et dette américaine

Le bitcoin est encore loin de franchir la barre des 40 000 dollars. Pour le moment, il fait des successions de montées et de descentes entre 29 000 et 31 000 dollars. Certains experts tablent sur un nouvel ATH cette année même ou au plus tard l’année prochaine. Le prochain halving, qui aura lieu en avril ou mai 2024, ne manquera pas d’impacter positivement le prix de la crypto-phare.

Pour Jesse Meyers, DG d’Onramp, la situation qui prévaut actuellement aux États-Unis impactera certainement sur le prix du bitcoin.

#7 – When the debt ceiling is lifted & credit-contraction leads to economic crisis…

They will have to print money on a massive scale.#Bitcoin was the winner during the last round of stimulus pic.twitter.com/DqhuLikQXr

— Jesse Myers (aka, Croesus 🔴 "crease-us") (@Croesus_BTC) April 25, 2023

« Lorsque le plafond de la dette sera levé et que la contraction du crédit entraînera une crise économique…

Ils devront imprimer massivement de l’argent.

Le Bitcoin a été le grand gagnant de la dernière vague des mesures de relance. »

Cointelegraph, qui a repris le tweet de Meyers, a avancé que la liquidité du dollar constitue le point de départ de cette analyse. Dans ses lignes, il a été dit que le relèvement du plafond de la dette américaine n’aurait d’issue qu’une impression de dollars supplémentaires. Cela ne fera que stimuler l’afflux de capitaux dans des actifs comme le BTC, même si ce dernier semble risqué.

Vers une récession déflationniste aux États-Unis ?

31 400 milliards de dollars, c’est le montant maximal que les États-Unis peuvent emprunter pour payer ses factures. Si le Sénat et Joe Biden décident de relever la dette, comme le souhaitent les républicains de la Chambre des représentants, le pays devra s’attendre à plus de capital généré.

Or, la FED a décidé un « resserrement quantitatif » l’obligeant à ne plus acheter des obligations. Et il fort probable que le flux d’argent disponible s’effondre et que les acheteurs refusent d’acheter la dette du gouvernement.

Dans de telles situations, Jérôme Powell et son équipe n’auront de choix qu’une politique d’assouplissement quantitatif.

À noter toutefois qu’un « shutdown » impactera négativement le dollar. Et avec les opérations massives de dédolarisation perpétrées par les BRICS et les pays séduits par la multipolarité, le bitcoin ronge son frein.