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Réglementation excessive : Apocalypse bancaire droit devant ?

dim 14 Mai 2023 ▪ 4 min de lecture ▪ par Mikaia A.
Réglementation

200 000 pages, c’est quand même beaucoup pour réguler le secteur bancaire. Or, en imposant une telle lourdeur aux banques, la FED ne fait qu’empirer les choses. JP Morgan lance l’alerte !

Illustration de l'apocalypse avec un vecteur sur la banque

Jamie Dimon tance la FED

First Republic Bank était au bord du gouffre. Elle aurait pu suivre les Silicon Valley, Signature et Silvergate dans leur chute si JP Morgan n’était pas intervenu à temps.

Renaissance de First Republic Bank

« 1/ Lundi, JP Morgan Chase a acquis une majorité substantielle des actifs et repris certains passifs de First Republic Bank auprès de la FDIC. »

Aux yeux de l’administration de First Republic, cette initiative est louable vu que :

« JPMorgan Chase est un leader des services financiers depuis plus de 200 ans, et les clients de First Republic peuvent être assurés que tous leurs dépôts sont garantis par la solidité et la stabilité financières de JPMorgan Chase. »

Conscient de son poids dans le secteur financier américain, Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, n’a pas hésité à critiquer la FED pour ses initiatives favorables à un carnage bancaire. Car au lieu de prendre des mesures proactives, Jerome Powell et son équipe ont décidé de mettre en place des réglementations supplémentaires.

Avec 200 000 pages de réglementations spécifiques aux banques, leurs PDG et conseils d’administration deviennent rapidement des « personnes à blâmer ».

Conséquence : les banques sont obligées de recruter plus de personnes pour gérer le casse-tête « overregulation » (ou « réglementation excessive ». Cela au détriment de leur développement.

« Certaines de ces banques communautaires ont maintenant plus de personnes chargées de la conformité que d’agents de crédit », a-t-il expliqué dans une interview accordée à Bloomberg le 11 mai dernier.

Les solutions proposées

Si la FED a un tant soit peu de volonté pour stopper l’hémorragie, elle doit adopter une « approche holistique » dans ses conduites, avons-nous appris sur Cointelegraph.

Cela pourrait commencer par la révision de sa position sur les tests de résistance. Car ces derniers obligeraient les banques à apprécier les choses comme un myope. Sous de telles pressions, elles se priveraient d’une vision globale des évènements récurrents qui sévissent dans leur monde.

De plus, se focaliser uniquement sur les tests de résistance pousserait les entreprises à avoir un « faux sentiment de sécurité ».

Autant reconnaître que la FED n’a jamais anticipé les crises bancaires. Alors qu’elle n’a pas hésité, ces derniers mois, à rehausser le taux des fonds fédéraux. Objectif : limiter la casse de l’inflation. Plus de 5 %, c’est du jamais vu depuis l’année 2007.

Ne sait-elle pas que ses initiatives de revente des titres de dette accumulés depuis la crise de 2008 ne fragilisent pas un système bancaire américain de moins en moins sain et résistant ?

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Mikaia A.

La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose

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