Robert Kiyosaki prédit un krach imminent et mise tout sur Bitcoin et l’or

Face aux tensions économiques grandissantes, Robert Kiyosaki annonce renforcer ses investissements en bitcoin, or, argent et Ethereum. L’auteur de « Rich Dad, Poor Dad » anticipe un krach majeur et affirme se tourner vers des actifs tangibles pour préserver son capital. Il critique une nouvelle fois la politique monétaire américaine et avance des prévisions fortes pour 2026 : 250 000 dollars pour le bitcoin, 27 000 pour l’or.

Kiyosaki mise tout sur les actifs tangibles

Fervent adepte du bitcoin et des métaux précieux, Robert Kiyosaki a ravivé son discours critique sur la situation économique mondiale en affirmant sans détour, dans un message publié sur X (anciennement Twitter) le 3 novembre : « un krach arrive : voici pourquoi j’achète au lieu de vendre ».

CRASH COMING: Why I am buying not selling.

My target price for Gold is $27k. I got this price from friend Jim Rickards….and I own two goldmines.

I began buying gold in 1971….the year Nixon took gold from the US Dollar.

Nixon violated Greshams Law, which states “When fake…

— Robert Kiyosaki (@theRealKiyosaki) November 9, 2025

Selon lui, une crise majeure est imminente, mais elle ne justifie en rien une liquidation des positions. Bien au contraire, il affirme renforcer son exposition aux actifs tangibles. À travers ses déclarations, il avance des objectifs de prix chocs à l’horizon 2026, en rupture totale avec la prudence ambiante du marché :

• Le bitcoin (BTC) : 250 000 $ ;
• L’or : 27 000 $ ;
• L’argent : 100 $.

Kiyosaki précise que son estimation sur l’or provient de l’économiste Jim Rickards, tandis que son objectif sur bitcoin est cohérent avec sa vision historique de la première crypto comme une forme de « vraie monnaie » face à la « fausse monnaie » émise par les banques centrales.

Il explique ces achats par la nécessité de se protéger contre ce qu’il perçoit comme une manipulation monétaire institutionnalisée, désignant notamment la Réserve fédérale et le Trésor américain.

Dans un ton qui lui est familier, il accuse les autorités américaines « d’imprimer de l’argent fictif » et affirme : « Les États-Unis sont la nation la plus endettée de l’histoire ». Ce positionnement n’est pas que théorique. Il revendique posséder ses propres mines d’or et d’argent, un choix qui renforce sa crédibilité en tant qu’investisseur en actifs physiques, au-delà du simple discours.

Des signaux de rebond sur le marché

En marge de ses commentaires sur l’or et le Bitcoin, Robert Kiyosaki a également surpris en adoptant une posture résolument optimiste sur Ethereum, un actif qu’il n’évoquait que rarement jusqu’ici.

Inspiré par l’analyste Tom Lee de chez Fundstrat, Kiyosaki estime que l’écosystème Ethereum joue un rôle central dans l’infrastructure des stablecoins. Cette fonctionnalité, selon lui, lui confère une place stratégique dans l’évolution du système financier mondial.

Il mobilise le « Metcalfe’s Law », qui établit que la valeur d’un réseau croît exponentiellement avec le nombre d’utilisateurs, pour justifier son intérêt. S’ajoute à cela sa lecture du « Gresham’s Law », selon laquelle la mauvaise monnaie finit par évincer la bonne, ce qui, dans son analyse, légitime l’investissement dans les cryptos.

Au-delà des déclarations personnelles de Kiyosaki, les indicateurs de marché offrent quelques éléments de soutien à sa thèse. En effet, le ratio MVRV (Market Value to Realized Value) du bitcoin est revenu à 1,8.

$BTC MVRV ratio is back at 1.8 👀

The same level that has historically triggered 30-50% rebounds. 😳 pic.twitter.com/okeFihg5uX

— Crypto Crib (@Crypto_Crib_) November 9, 2025

Historiquement, ce niveau a souvent précédé des rebonds de l’ordre de 30 à 50 %. Par ailleurs, dans un contexte de dette américaine galopante, Arthur Hayes, ancien PDG de BitMEX, prédit un retour d’un assouplissement quantitatif déguisé via le Standing Repo Facility, une injection de liquidités qui, sans dire son nom, pourrait stimuler indirectement les prix des cryptos.