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SBF interdit d'utiliser des VPN pour accéder à Internet

jeu 16 Fév 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
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Après un bras de fer juridique, les avocats chargés de la défense de Sam Bankman-Fried, l’ancien PDG de FTX, avaient réussi à lui obtenir un accès restreint aux réseaux sociaux. La décision n’impliquait pas l’utilisation d’un service de réseau privé virtuel (VPN) auquel semble avoir eu recours, l’ex-magnat des cryptos.

Un maillet pour illustrer une décision de justice EMAX Crypto

Cette interdiction faite à SBF est-elle logique ?

Alors qu’il s’était déjà vu limiter ses droits d’accéder aux réseaux sociaux, l’ex-patron de FTX vient d’écoper d’une nouvelle sanction. Mercredi 15 février, Lewis Kaplan, un juge fédéral, a ordonné à Sam Bankman-Fried (SBF), avec effet immédiat, de ne plus utiliser aucun service de VPN, pour accéder à Internet. La décision fait suite à une requête introduite par les procureurs, qui soupçonnent SBF d’avoir eu recours à un service de VPN pour communiquer.

« La partie défenderesse a incontestablement utilisé un réseau privé virtuel, au moins deux fois pour accéder à Internet pendant sa libération, et au moins une fois depuis que le tribunal lui a ordonné de s’abstenir d’utiliser toute application d’appel ou de messagerie cryptée ou éphémère », a observé le juge dans son ordonnance, avant de prendre la décision.

Plus de VPN pour SBF

Cette nouvelle mesure est en lien avec la récente interdiction faite à l’ancien chef d’entreprise. Celle-ci lui refusait notamment le droit d’utiliser certains réseaux sociaux comme Signal et les fonctionnalités de cryptage qu’ils proposent.

On comprend que face à cette mesure, l’usage d’un service de VPN était bien évidemment une option efficace pour SBF. Une parade qu’il ne s’est pas empêchée d’utiliser, considérant probablement que l’usage d’un tel procédé ne pourrait pas être illégal. Ce n’est finalement pas l’interprétation qu’a faite le juge de cette démarche.

Du pareil au même ?

Si SBF écope d’une nouvelle interdiction, c’est parce que le tribunal considère qu’un VPN, tout comme un service d’appel ou de messagerie cryptée ou éphémère, concourt au même objectif qui est de dissimuler des informations.

Pour le juge, l’usage d’un VPN par Bankman-Fried, comporte « bon nombre des mêmes risques associés à une utilisation de la messagerie cryptée et des applications de messagerie éphémères ».

L’étau semble se resserrer sur SBF qui n’a pas manqué de souligner que toutes ses manœuvres ont uniquement pour but de trouver des solutions « constructives ». Le moins que l’on puisse dire, est que le suspens dans l’affaire FTX est loin d’être terminé.

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Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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