Pendant que Moscou électrifie ses fermes et que Pékin mine sans bruit, Washington glisse doucement : mais qui tirera vraiment les ficelles du bitcoin dans ce drôle de jeu énergétique ?
Pendant que Moscou électrifie ses fermes et que Pékin mine sans bruit, Washington glisse doucement : mais qui tirera vraiment les ficelles du bitcoin dans ce drôle de jeu énergétique ?
Le Bitcoin peut être en cours de négociation près de ses sommets historiques, mais l'activité sur la blockchain montre des choses très différentes. Malgré le BTC planant autour de 109 000 $, le mempool du réseau, la file d'attente des transactions non confirmées en attendant d'être incluses dans un bloc, est presque vide. Au samedi, moins de 5 000 transactions attendaient en ligne. C'est dramatiquement inférieur aux 150 000+ observés lors de la dernière grande montée du Bitcoin fin 2024.
Tandis que le mining de Bitcoin semble désormais réservé aux mastodontes industriels équipés d’ASIC surpuissants, un exploit improbable vient défier cette logique. Un mineur solitaire, armé de seulement 2,3 PH/s, a décroché un bloc à lui seul via Solo CK, empochant environ 350 000 dollars. Cette prouesse statistique quasi impossible rappelle les débuts plus ouverts du réseau. Dans un écosystème de plus en plus centralisé, cette victoire isolée ravive la question fondamentale : le réseau Bitcoin est-il encore accessible aux indépendants ?
Le Fonds monétaire international a rejeté la proposition du Pakistan de subventionner l'électricité pour les opérations de minage de crypto-monnaies, invoquant des préoccupations concernant les distorsions du marché et la pression sur les infrastructures énergétiques.
Cela faisait longtemps que les mineurs de Bitcoin n'avaient pas été surpris par un tel ajustement de la difficulté de minage.
Le gouvernement norvégien envisage de suspendre temporairement les nouvelles opérations de minage de bitcoin. Cette mesure drastique, motivée par des préoccupations énergétiques, pourrait redessiner la carte du minage européen.
L'industrie du minage Bitcoin américaine traverse une période critique. Entre des règles fiscales archaïques et une pression économique grandissante, les mineurs réclament aujourd'hui un traitement équitable face à leurs homologues des matières premières traditionnelles.
Alors que le bitcoin entre dans une nouvelle phase de maturité, un phénomène inattendu redéfinit sa rareté : chaque jour, plus de BTC deviennent inactifs depuis dix ans ou plus que de nouveaux coins ne sont minés. Un renversement silencieux mais lourd de conséquences.
Porté par la promesse d’un mining accessible depuis un smartphone, Pi Network avait su mobiliser une vaste communauté. Toutefois, alors que les volumes explosent sur les exchanges centralisés et que les annonces officielles peinent à convaincre, le projet traverse une période instable. Désormais, l’enthousiasme laisse place aux doutes, alimentés par des décisions opaques et une communication jugée décevante. Un tournant stratégique semble inévitable, sous peine de voir l’un des projets les plus suivis de la sphère crypto disparaître.
Pendant que le bitcoin souffle après un sprint minier, certains mineurs jouent les fourmis capitalistes. Pas fous : produire, garder, et attendre que ça flambe. Une stratégie... pas si cryptique.
Saylor l'assure : l’hiver crypto est terminé. Mais quand le bitcoin grimpe vers les sommets, qui ramasse les pelles, et surtout… qui vend les pioches ?
Tether prévoit de rendre son système d'exploitation pour le minage de Bitcoin (MOS) open source d'ici le quatrième trimestre de 2025. Ce mouvement vise à rendre le minage de Bitcoin plus accessible en permettant aux petits opérateurs de gérer leurs propres systèmes de minage sans dépendre de logiciels ou de services externes.
Un geek inconnu, armé de hash loué, décroche 330 000 $ en bitcoin. Hasard technique, coup de bluff, ou révolution silencieuse sous les bits du minage solo ?
Quand le marché crypto vacille, certaines sociétés de mining de bitcoin parviennent à tirer leur épingle du jeu. En mai 2025, malgré une phase de consolidation tendue du BTC, les entreprises de mining ont enregistré leurs revenus mensuels les plus élevés depuis le halving d’avril 2024. Un résultat remarquable, obtenu dans un contexte de correction technique, où la prudence domine les échanges. Ce regain de rentabilité, porté par la seule valorisation du bitcoin, souligne les tensions sous-jacentes d’un modèle de plus en plus dépendant du prix de l’actif.
Le Pakistan veut faire chauffer les machines pour miner du bitcoin, mais le FMI, thermomètre en main, craint une panne de courant diplomatique. Qui de l’État ou de la crypto flanchera ?
Le Pakistan fait volte-face : après avoir boudé la crypto, voilà qu’il s’offre un joli trésor de bitcoin. On attend la réaction du FMI, pas sûr qu’elle soit tendre.
Annoncé comme une révolution du mining mobile, Pi Network a captivé des millions d’investisseurs avant de vaciller sous le poids de ses propres promesses. Depuis le lancement de son mainnet en février 2025, le projet accumule les revers : tokens bloqués, absence de cotation sur les grandes plateformes, et flou autour de ses financements. Le résultat est une chute de plus de 75 % du cours en trois mois et une communauté désabusée. Derrière l’engouement initial, le doute s’installe sur la viabilité réelle de cette crypto « inclusive ».
American Bitcoin, la toute jeune société de minage lancée fin mars 2025 par Hut 8 avec le soutien des fils de Donald Trump, prépare déjà son entrée au Nasdaq. Cette fusion express avec Gryphon Digital Mining suscite autant d'enthousiasme que de débats politiques.
La demande institutionnelle pour le bitcoin explose. La semaine dernière, les ETF américains ont accumulé 18 644 BTC. En comparaison, les mineurs n’en ont extrait que 3 150. Un écart inédit vient bouleverser l’équilibre traditionnel.
Invisible aux yeux des marchés, Alliance Resource Partners (NASDAQ : ARLP) a discrètement ouvert un nouveau front. En effet, ce mastodonte du charbon américain utilise son surplus d’électricité pour extraire du Bitcoin. Résultat : 45 millions de dollars de BTC figurent désormais à l’actif de l’entreprise. Ainsi, loin des regards, le charbon alimente plus que des chaudières. Explorons cette audacieuse métamorphose.
Le blackout en Espagne est l’occasion de rappeler que l’industrie du Bitcoin aurait certainement pu permettre d’éviter la catastrophe.
En mars, les sociétés de minage cotées en bourse ont vendu plus de 40% de leur bitcoin nouvellement extrait, marquant la plus importante liquidation mensuelle depuis octobre 2024. Cette tendance rompt avec la stratégie d'accumulation observée après le dernier halving.
Les mineurs bitcoin américains doivent faire face à un nouveau coup dur. L’administration Trump a imposé de lourds tarifs douaniers sur les équipements de mining en provenance d’Asie. Résultat : les coûts explosent et le pire est à venir...
« Nous ne défendons pas la nature. Nous sommes la nature qui se défend ». Ce proverbe autochtone illustre la capacité du monde naturel à survivre aux crises sans chercher l’optimisation absolue. Il rappelle que la résilience est au cœur du vivant. La nature ne vise ni la vitesse ni l’efficacité immédiate, mais la diversité et l’adaptation. Certaines espèces animales notamment traversent les âges en évoluant face aux menaces. De même, Bitcoin ne mise pas sur la performance instantanée, mais sur sa résilience due à son architecture décentralisée. Il suit les mêmes lois de la nature, en étant capable de résister aux multiples attaques et aux interdictions. Le parallèle, abordé dans cet article, entre la nature et Bitcoin pose une question essentielle sur le modèle à appréhender. Faut-il privilégier l’efficience ou la résilience, afin de garantir la pérennité d’un monde en constante évolution numérique ?
Le gouvernement pakistanais étudie sérieusement la possibilité d'utiliser son excédent d'électricité pour le minage de Bitcoin et l'hébergement de centres d'IA. Cette stratégie vise à convertir un excédent énergétique en levier économique national.
La célèbre franchise de jeux vidéo Fortnite vient d'intégrer une réplique de ferme de minage de Bitcoin dans sa dernière mise à jour. Cette référence provocante a propulsé le memecoin « Dill Bits », inspiré du jeu, à plus de 200 %. Un clin d'œil crypto qui résonne au-delà du virtuel.
Et si la France devenait une terre d’innovation pour Bitcoin ? Alors que les débats sur la cryptomonnaie oscillent souvent entre fascination et méfiance, Clara Chappaz, ministre déléguée au Numérique, ouvre une porte inédite : exploiter le nucléaire français pour miner du bitcoin. Une proposition audacieuse, mêlant pragmatisme économique et…
Les mineurs bitcoin respirent enfin : leurs revenus se stabilisent à 3,6 milliards de dollars, malgré le halving bitcoin d’avril 2024. Mais derrière ce calme apparent, la tempête gronde. Coûts en hausse, dépendance à Bitmain, pression sur les frais… Le modèle tiendra-t-il encore longtemps, ou court-il droit à la catastrophe ?
Le mining bitcoin n’a jamais été une balade de santé, mais ces derniers temps, c’est carrément un parcours du combattant. Le secteur doit jongler avec une équation délicate : un hashprice qui ne bouge plus, une difficulté qui grimpe, et des frais de transaction qui fondent comme la neige au soleil. Résultat ? Plusieurs mineurs devront bientôt mettre la clé sous le paillasson…
La Normandie pourrait bientôt abriter la première ferme de mining de bitcoin en France, financée par le sultanat d’Oman. Ce projet singulier, au croisement des enjeux énergétiques, technologiques et géopolitiques, cristallise les ambitions françaises dans l’économie numérique. À l’heure où la souveraineté énergétique devient centrale, cette initiative interroge sur la place que la France veut occuper dans l’écosystème mondial des cryptos.