Le fondateur de Terra, Do Kwon, enfin localisé ?

Do Kwon aurait trouvé refuge en Serbie, précisent les autorités sud-coréennes. Une demande d’extradition a été faite afin de le ramener en Corée du Sud.

Do Kwon se cacherait en Serbie

L’heure de la fin de cavale de Kwon a-t-elle sonné ? D’après Yonhap, les autorités sud-coréennes pensent que le cofondateur de TerraForm Labs aurait quitté le Singapour en septembre. Et en ce moment, il se trouve en Serbie.

« Les autorités chargées de l’enquête ont découvert que le PDG de Terraform Labs, Do-hyeong Kwon (31 ans), qui est en fuite après avoir provoqué l’effondrement de ‘Terra Luna’, a récemment déménagé en Serbie », a écrit le journaliste Song Jeong-eun.

Chosun Media a également rapporté que le ministère sud-coréen des Finances a rapidement contacté le gouvernement serbe en vue d’extrader Do Kwon.

Or, il se trouve que la Serbie ne fait pas partie des 31 pays avec lesquels la Corée du Sud a conclu un traité bilatéral d’extradition. Mais au cas où ce pays refuserait de livrer l’ex-PDG de Terra à la justice sud-coréenne, l’UE, qui vient de se prononcer sur les transactions en cryptomonnaies, s’en occupera. La Serbie, dont l’adhésion aux 27 est attendue pour 2025, devra coopérer si besoin est.

Vers la fin de cavale du cofondateur de Terra ?

Depuis son déménagement en avril dernier à Singapour, Do Kwon n’a jamais précisé son lieu de résidence. Beaucoup estimaient après l’effondrement de Terra qu’il se serait terré dans la cité du lion. Selon ses commentaires sur Twitter, il n’était pas « en fuite » et n’observait « aucun effort pour se cacher ».

Sur le réseau social récemment racheté par Elon Musk, il semble plutôt bavard. La semaine dernière, par exemple, quand les procureurs du New York ont décidé d’ouvrir une enquête sur une éventuelle relation entre SBF et le de-peg de TerraUSD (UST), il a promptement réagi sur Twitter.

Si ses proches se trouvent déjà derrière les barreaux, ou ont été jugés en Corée du Sud, Do Kwon devra également répondre de ses actes devant la Justice après son extradition de la Serbie. D’ailleurs, le bureau du procureur du district sud de Séoul a déjà émis un mandat d’arrêt en son encontre. Il s’avère également qu’Interpole l’a ajouté dans sa « notice rouge ». Mais avec le fonds d’évasion qu’il s’était constitué, les autorités sud-coréennes devront s’attendre à une chasse à l’homme difficile.