Vers une taxation de la crypto pour les dommages sur l’environnement ?
Depuis l’année passée, le bitcoin et les altcoins sont fortement critiqués pour leurs impacts négatifs potentiels sur l’environnement. Les fervents détracteurs de la technologie crypto lui reprochent de nécessiter trop d’énergie pour fonctionner et de produire du CO2. C’est dans ce contexte qu’un professeur de la Harvard Kennedy School appelé Bruce Schneier est intervenu le 4 janvier. Voici ce que Bruce Schneier propose pour limiter les dommages de la crypto sur l’environnement.
Une taxe pour obliger les utilisateurs crypto à réduire leur empreinte carbone
Alors que certains soutiennent que les cryptos améliorent la transition énergétique, d’autres les considèrent comme un danger pour l’environnement. Dans un article de blog publié le 4 janvier, Bruce Schneier a parlé d’une solution pour décarboner les cryptos. Il a suggéré que les autorités pourraient passer par la fiscalité pour atteindre cet objectif. En effet, le conférencier de la Harvard Kennedy School propose d’obliger les investisseurs à payer pour les éventuels dommages environnementaux.
Bruce Schneier milite donc pour qu’une nouvelle taxe soit imposée sur les transactions crypto. Il a affirmé : « Pour encourager les monnaies polluantes à réduire leur empreinte carbone, nous devons forcer les acheteurs à payer pour leurs préjudices environnementaux par le biais de la taxation ». « Comme pour les taxes sur l’essence, le tabac, les plastiques et l’alcool, une taxe sur les cryptos pourrait réduire les dommages dans le monde réel en faisant payer les consommateurs », a-t-il ajouté.
Toutes les cryptos ne sont pas dangereuses pour l’environnement !
Bruce Schneier a souligné que certaines cryptos ont une empreinte carbone plus élevée que d’autres. Il précise qu’il existe tout de même des actifs numériques avec des émissions quasi nulles. Il a notamment parlé d’Ethereum dont la consommation d’énergie a baissé de plus de 99,9 % après le Merge.
Mais, selon Schneier, le bitcoin et d’autres cryptos n’accepteront pas de faire comme Ethereum en passant du Proof-of-Work (PoW) au Proof-of-Stake (PoS). Il faudrait qu’ils y soient forcés d’abord, « car le PoW offre des profits énormes aux mineurs ».
Le membre de la Harvard Kennedy School Bruce Schneier a proposé une méthode pour une taxation efficace des cryptos. Le prélèvement de la taxe devrait se faire « sous la forme d’un pourcentage fixe sur chaque achat de crypto Proof-of-Work ». Selon Schneier, les autres moyens de taxation « seraient inefficaces, car ils sont faciles à contourner et difficiles à appliquer ». Le conférencier précise que les exchanges doivent collecter la taxe comme les commerçants avant de reverser l’argent aux gouvernements.
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Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.
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