Crise : Jim Rogers prédit le pire bear market de toute son existence
Tous les ingrédients pour faire une récession de type 2008 sont là, estime l’investisseur américain Jim Rogers. Mais à en croire leur particularité, le pire est à craindre pour bientôt.
Un bear market monstre approche
Pour Dante Disparte du Forum Economique Mondial, la qualification « âge de glace » convient le mieux pour l’année 2022. L’ « hiver crypto » étant une minoration de ce qui s’était vraiment passé au cours de cette période.
C’en est vraiment fini de cette période après que le bitcoin ait franchi le cap des 30 000 dollars ? Pas vraiment si l’on tient compte de cet article de The Daily Hodl.
Le média crypto a en effet rapporté les dires de Jim Rogers stipulant que la situation s’empirera encore plus. D’après ce légendaire investisseur, il y aura une version aggravée de 2008, un bear market plus agressif.
« Je sais que nous allons connaître le plus grand bear market, le plus grand bear market de ma vie. En 2008, nous avons eu un grand marché baissier à cause d’un excès de dettes… regardez dehors, depuis 2008, la dette est montée en flèche partout. L’augmentation de la dette semble gigantesque.
Il est évident que le prochain bear market sera le pire de toute ma vie. En effet, la dette a augmenté de façon vertigineuse au cours des 14 dernières années. »
L’homme en question est âgé de 80 ans et à même de se souvenir d’une kyrielle de crises. Pour ne citer que la « récession à double creux » de 1980 qui s’est cristallisée par des taux d’intérêt et de chômage assez hauts.
Et cela risque de se reproduire 43 ans plus tard.
Tous les marchés en seront impactés
Pour M. Rogers, il a va falloir remuer les méninges pour endiguer la prochaine récession.
« Il y aura des problèmes sur tous les marchés. Les marchés de l’immobilier, les marchés boursiers, les marchés obligataires, les marchés des devises. Vous n’êtes pas assez vieux pour vous en souvenir, mais en 1980 et en 1979, lorsque nous avons connu notre dernière grande spirale inflationniste, les taux d’intérêt des bons du Trésor à court terme du gouvernement, les taux d’intérêt des bons du Trésor étaient supérieurs à 21 %.
Ceci n’est pas une faute de frappe. Plus de 21 % parce que la situation était hors de contrôle et que nous devions faire quelque chose. Nous l’avons fait, cela a tué l’inflation, mais ce n’était pas très amusant pour beaucoup de gens. C’est donc ce qui va se passer. »
La FED a interrompu momentanément ses incessantes hausses des taux directeurs. Mais le FOMC n’écarte pas l’éventualité d’une nouvelle hausse d’ici la fin de l’année. Est-ce la raison qui a poussé Jerome Powell à se tourner vers les actifs numériques ?
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