Crypto : La domination d’Ethereum atteint un sommet, quelles perspectives pour le marché ?

En août, Ethereum a atteint 14,98 % de dominance, son plus haut depuis septembre 2024, accompagné d’un record historique. Dans le même temps, le bitcoin a reculé à 58,2 %, son plus bas depuis janvier 2025. Cette bascule traduit une réallocation du capital au sein du marché crypto : les baleines, notamment sur Binance, accumulent désormais de l’ETH, confirmant qu’Ethereum n’est plus un simple second rôle, mais un véritable actif de croissance face au bitcoin, toujours perçu comme valeur refuge.

Ethereum : le jeu des chaises musicales

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur 30 jours, bitcoin a perdu près de 5 %, tandis qu’Ethereum s’est envolé de 23,4 %. Une telle divergence n’est pas anecdotique : elle traduit une véritable rotation des capitaux.

Les investisseurs ne quittent pas la crypto. Ils réallouent leurs fonds. Et ce choix massif d’Ethereum n’est pas le fruit du hasard.

Derrière, il y a une logique d’usage. Ethereum alimente la DeFi, les NFT, les solutions L2 et les contrats intelligents que bitcoin ne propose pas. Autrement dit, sa valeur ne se limite pas au narratif de “l’or numérique”. Elle s’appuie sur un écosystème dynamique, utilisé au quotidien.

Comme le souligne Gracy Chen, CEO de Bitget :

Les données on-chain montrent qu’une rotation de capitaux est en cours, les baleines vendant du bitcoin pour augmenter leur exposition à Ethereum, ce qui accélère encore l’élan d’ETH.

À mesure que les portefeuilles historiques de bitcoin se délestent de leurs avoirs au profit d’Ethereum, c’est tout un équilibre qui se recompose. La domination n’est plus un acquis : elle se négocie jour après jour.

L’appétit institutionnel change la donne

Ce qui distingue cette vague d’accumulation, c’est l’implication des institutions. Les entreprises cotées investissent massivement dans l’ETH, injectant des milliards de dollars.

Cela change radicalement la perception du marché : Ethereum n’est plus réservé aux développeurs et aux geeks de la blockchain, il entre dans les portefeuilles stratégiques de grandes structures.

Parallèlement, les réserves d’ETH sur les exchanges centralisés ont chuté à 18,3 millions, un plus bas historique. Moins d’offre disponible, plus de demande institutionnelle : la mécanique est claire. Elle prépare un terrain favorable à une pression haussière durable.

Ce mouvement institutionnel donne une légitimité supplémentaire à Ethereum. Contrairement au bitcoin, dont le rôle se limite souvent à la réserve de valeur, ETH se présente désormais comme l’infrastructure d’un futur financier tokenisé.