Ethereum prépare une mise à jour majeure avec l'arrivée de l'zkEVM

Ethereum, leadé par un Vitalik Buterin inlassable, veut devenir tout sauf atone. Sur tous les fronts, cette blockchain est attaquée, mais sur chacun, elle riposte. Tandis que Solana accélère et que les ZK-rollups prennent racine, Ethereum prépare une transformation radicale. Une mutation silencieuse, mais redoutablement structurée : le zkEVM en couche 1. Derrière cet acronyme, un enjeu colossal : réaffirmer la suprématie d’une blockchain qui refuse de se laisser dépasser. Le compte à rebours est lancé.

Le muscle du protocole : pourquoi ce zkEVM impressionne les initiés

zkEVM. Trois lettres qui sonnent comme un moteur de course. À juste titre : Ethereum prévoit de greffer ce module directement au layer 1 du protocole. Une révolution. Au lieu de réexécuter chaque transaction, les validateurs pourront vérifier des preuves cryptographiques compactes. Une avancée qui change la donne. Selon Sophia Gold de la Fondation Ethereum : 

Ce système permettra à Ethereum de vérifier les blocs via trois preuves indépendantes, sans réexécuter le moindre calcul. Il garantit 128 bits de sécurité, avec moins de 300 KiB par preuve.

Le plan s’échelonne sur un an. D’abord en option, le client zkEVM pourrait devenir obligatoire une fois la majorité convaincue. Le tout sur du matériel à 100 000 $ maximum, consommant moins de 10 kW. Un design pensé pour inclure les validateurs particuliers dans l’équation.

La blockchain, c’est la guerre : Ethereum riposte à Solana & Co

Ce virage technologique n’arrive pas dans le vide. Ethereum subit une pression constante : rollups indépendants, Layer 2 agressifs, et blockchains concurrentes qui misent tout sur la scalabilité. Le temps du confort est terminé.

L’enjeu est clair : rester central dans l’univers blockchain. Avec le zkEVM natif, Ethereum coupe l’herbe sous le pied des zk-rollups qui se greffaient en périphérie. Plus besoin de s’appuyer sur Polygon, zkSync ou Starknet pour bénéficier des preuves ZK. Elles s’ancrent désormais au cœur même du protocole.

La stratégie s’appuie aussi sur une dynamique communautaire. La Fondation Ethereum lance des initiatives d’audit, des bug bounties et des standards ouverts pour fédérer tout l’écosystème zkVM. Et les résultats sont là : des performances multipliées, une latence qui fond, des preuves validées en moins de 10 secondes.

Nous voulons faire d’Ethereum la plus grande application ZK du monde. La course est lancée, et les zkVMs doivent livrer leurs preuves en temps réel d’ici Devconnect Argentina.

Sophia Gold – Fondation Ethereum

zkEVM ou le pacte avec le temps : vitesse, scalabilité et calendrier serré

12 mois. Pas un de plus. Le calendrier annoncé est clair : d’ici juillet 2026, Ethereum veut avoir basculé. Ce compte à rebours structure chaque ligne de code, chaque standard technique.

La promesse ? Une scalabilité native. Le bloc devient une preuve. Le validateur devient un vérificateur. Et tout cela, sans délais. Le « real-time proving » exige que 99 % des blocs soient prouvés en moins de 10 secondes. Le tout, sur du matériel accessible aux particuliers.

Ce qu’il faut retenir côté chiffres :

• 99 % des blocs doivent être prouvés sous 10 secondes pour respecter le standard temps réel ;
• Les preuves doivent rester inférieures à 300 KiB, sans structure récursive ni trusted setup ;
• Le matériel requis ne doit pas dépasser 100 000 $ avec une consommation inférieure à 10 kW ;
• La sécurité minimale est fixée à 128 bits, avec un objectif de montée en puissance progressive.

Ce nouveau pacte entre Ethereum et le temps pourrait faire de cette blockchain l’infrastructure la plus performante du Web3. En filigrane, un message : la scalabilité n’est plus une option, mais une obligation.

Pour Vitalik Buterin, l’alarme a déjà sonné. L’ère du confort est terminée. Ethereum pourrait perdre sa place de leader s’il n’accélère pas drastiquement. Le zkEVM devient alors bien plus qu’un module : c’est une stratégie de survie, un pari sur la vitesse et une riposte directe à tous ceux qui pensaient Ethereum dépassé.