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Refus de mise en liberté pour Sam Bankman Fried

dim 12 Fév 2023 ▪ 6 min de lecture ▪ par Guellord M.

L’ex-PDG de FTX, celle qui était l’une des plus importantes plateformes crypto, devrait encore attendre un peu avant de recouvrer sa liberté. Arrêter depuis décembre dernier aux Bahamas, Sam Bankman Fried s’est vu, depuis, refuser une mise en liberté sous caution. Les restrictions de mise en liberté sous caution resteront en place jusqu’au 21 février. La décision du juge fait suite au prolongement de son interdiction d’utiliser certaines applications de messagerie.

Les restrictions de mise en liberté de SBF prolongées 

Le fondateur et PDG déchu de la plateforme d’échange de cryptomonnaies FTX a été arrêté dans la soirée du lundi 12 décembre dernier sur les iles des Bahamas sur la demande du gouvernement américain. Sam Bankman Fried est inculpé pour huit chefs d’accusation, selon le procureur, dont celui de fraude par voie électronique, blanchiment d’argent et violation des lois électorales.  Depuis, ses avocats n’ont cessé de solliciter une mise en liberté sous caution, en vain ! 

Une fois de plus, en début de semaine, un juge fédéral aurait statué contre les arguments proposant que l’ancien PDG de FTX, Sam Bankman-Fried, soit autorisé à utiliser certaines applications de messagerie. À en croire un rapport de Reuters du 9 février, le juge Lewis Kaplan du tribunal du district sud de New York aux États-Unis a confirmé sa décision. Bankman-Fried est interdit d’utiliser des applications de messagerie cryptées comme condition de sa libération sur un contrat de 250 millions de dollars. En effet, le juge a ordonné à SBF de ne pas communiquer à l’aide d’applications telles que Signal le 1er février. Cependant, l’équipe juridique et les procureurs de l’ancien PDG avaient négocié un accord autorisant des exceptions, notamment Facebook Messenger, Zoom et FaceTime.

Sam Bankman Fried reste assigné à résidence chez ses parents

Trois mois après la faillite de sa boite, Bankman devrait encore se plaire à sa passion pour les jeux vidéo, particulièrement « Storybook Brawl ». Il reste décidé, jusqu’à ce jour, que l’ancien PDG de FTX attendra son procès dans dix dans le domicile familial où il est assigné depuis sa libération sous caution. 

Le juge Kaplan aurait déclaré qu’il était beaucoup moins intéressé par la commodité de Bankman-Fried que par le fait que SBF contacte des témoins potentiels dans son affaire pénale. En effet, les documents judiciaires ont montré qu’il avait contacté l’avocat général américain de FTX, Ryne Miller, et l’actuel PDG de FTX, John Ray. Sam Bankman Fried aurait contacté Miller via Signal et par e-mail le 15 janvier, tentant d’influencer son témoignage. « J’aimerais vraiment nous reconnecter et voir s’il existe un moyen pour nous d’avoir une relation constructive, de nous utiliser comme ressources lorsque cela est possible, ou au moins de vérifier les choses les uns avec les autres », aurait-il écrit. Ces allégations ont été faites par Daniel Friedberg, ancien directeur de la réglementation de FTX jusqu’à sa démission le 8 novembre. Il l’a fait dans le cadre d’un dépôt au tribunal le 19 janvier.

De plus, Bloomberg a rapporté que le juge avait déclaré que Sam Bankman Fried pourrait être assez brillant pour chiffrer quelque chose sans ordinateur. Il suggère que les restrictions actuelles de la caution étaient nécessaires. « Il y a toujours le courrier postal et il y a toujours le courrier électronique et il existe toutes sortes de façons de communiquer qui ne présentent pas les mêmes risques », a déclaré le juge Kaplan.

Encore huit mois avant le début du procès

Pour rappel, Sam Bankman Fried a comparu devant le tribunal en personne dans le cadre de l’audience sur le cautionnement. Il reste en grande partie confiné au domicile californien de ses parents depuis sa mise en accusation. Aux dernières nouvelles, ses restrictions de libération sous caution resteraient en place jusqu’au 21 février. C’est ce qu’a décidé le juge du district sud de New York, Lewis Kaplan. 

Le procès pénal de Sam Bankman Fried reste fixé pour le mois d’octobre prochain. Il devra faire face à huit chefs d’accusation. Entre autres, les fraudes électroniques et des violations de la loi sur le financement des campagnes. Le bureau du procureur américain a demandé au tribunal de rendre une ordonnance suspendant ses affaires civiles. Il va de même pour la découverte de la Securities and Exchange Commission et de la Commodity Futures Trading Commission. Jusqu’à ce que l’affaire pénale soit résolue. En attendant l’issue de ce procès, la débâcle de FTX continu d’alimentée le manque de confiance des utilisateurs dans les échanges cryptos. 

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Guellord M.

Internationaliste de formation et militant écolo, j’entre dans l’univers crypto car attiré par son côté intriguant et fascinant. Depuis fin 2020, je m’y investis chaque jour parce que je reste convaincu que les cryptomonnaies et sa technologie blockchain représentent une alternative monétaire du future et une technologie indispensable dans ce monde menacé des multiples crises.

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