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Ripple : le XRP, populaire dans 13 Pays Africains malgré les tensions avec la SEC

mer 10 Mai 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
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Ripple est dans l’attente d’une décision de justice qui pourrait changer la donne pour l’industrie crypto américaine. Pendant ce temps, son actif natif, le XRP, semble avoir le vent en poupe. Une tendance remarquable sur le continent africain où de plus en plus de pays l’adoptent

Le logo du XRP au milieu d'une carte de l'Afrique

Le XPR utilisé dans 13 pays africains

Inquiets de l’issue du procès entre la SEC et Ripple, certains utilisateurs voulaient récemment vendre leurs XRP. Un fervent défenseur de la crypto leur avait déconseillé de procéder ainsi. Peut-être avait-il raison au vu des tendances que connaît l’actif de Ripple ?

En effet, un rapport de la société de capital-risque suisse Crypto Valley Venture Capital (CVVC) révèle un engouement pour le XRP. L’étude, intitulée African Blockchain Report 2022, montre que la crypto gagne du terrain en Afrique.

Ainsi, 13 pays du continent s’illustrent parmi les plus importants utilisateurs du XRP. Parmi ces pays, on cite des Etats économiquement dynamiques comme l’Afrique du Sud, le Nigeria, la Côte d’Ivoire, l’Égypte. Ou encore le Ghana, le Kenya et le Sénégal. Cette liste inclut également des pays moins bien lotis économiquement. C’est le cas du Bénin, du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de l’Ouganda et du Togo.

La disparité entre ces pays montre clairement que l’actif de Ripple est une solution pour les uns et les autres. En particulier sa technologie de paiement On-Demand Liquidity (ODL) qui favorise le règlement, en temps réel, de transactions internationales. De surcroît, à moindres coûts.

La conclusion qu’il faut en tirer, c’est que Ripple se positionne efficacement sur le marché africain des paiements numériques. Ceci, alors que ce dernier totalise moins de 10 % du total des paiements effectués sur le continent.

Cela signifie qu’il y a un potentiel qui devrait être profitable pour Ripple. L’étude de CVVC, rédigé avec le concours de la Standard Bank sud-africaine, souligne les possibilités d’économies qu’offrent les transferts de fonds cryptos. Elles seraient en moyenne d’au moins 6,3 % supérieures par rapport aux méthodes classiques.

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Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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