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Trump signe un accord de 600 milliards avec Riyad

7h00 ▪ 4 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
S'informer Géopolitique

Le 13 mai 2025 à Riyad, Donald Trump a signé avec l’Arabie saoudite un partenariat stratégique estimé à 600 milliards de dollars. Au-delà de la somme, c’est la nature de l’alliance, entre défense, tech et énergie, qui interpelle. Tandis que Washington renforce son ancrage au Moyen-Orient et que Riyad accélère sa mutation post-pétrole, cet accord redéfinit les rapports de force entre deux puissances en quête d’influence globale.

Donald Trump, au centre, en costume bleu, cravate rouge flottante, dans un geste théâtral, signe avec un stylo-plume doré un contrat géant déployé sur une table luxueuse. À ses côtés, un prince de l'Arabie saoudite, en habit traditionnel (keffieh rouge et blanche, robe blanche), observe la scène avec un sourire satisfait.

En bref

  • Donald Trump a signé le 13 mai 2025 à Riyad un partenariat économique stratégique avec l’Arabie saoudite, évalué à 600 milliards de dollars.
  • L’accord couvre des domaines majeurs tels que la défense, l’intelligence artificielle, l’énergie, les mines et la coopération culturelle.
  • Un méga contrat de défense de 142 milliards de dollars a été conclu, incluant armement, cybersécurité et technologies spatiales.
  • Des géants comme Google, Oracle, Salesforce, Uber et AMD investiront ensemble 80 milliards de dollars dans des technologies de rupture.

Une alliance géostratégique sur fond de contrats records

C’est au cœur du Palais royal de l’Arabie saoudite que le président Trump et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont formalisé un « partenariat économique stratégique » de grande envergure.

En effet, lors de la cérémonie de signature à Riyad, Donald Trump a évoqué un engagement « historique » qui « pourrait aider à créer jusqu’à deux millions d’emplois aux États-Unis ».

La Maison Blanche, de son côté, a salué un accord « fondé sur 600 milliards de dollars d’engagements saoudiens pour investir dans l’économie américaine », ce qui promet des retombées économiques « durables pour les générations à venir ».

Ce partenariat repose sur une douzaine de protocoles d’accords couvrant des domaines variés. Voici les points importants annoncés publiquement :

  • 142 milliards de dollars alloués à un méga contrat de défense, le plus important jamais signé entre les deux pays, qui inclut équipements militaires, capacités aériennes, spatiales, et de cybersécurité ;
  • 20 milliards de dollars engagés par DataVolt pour la création de centres de données alimentés en énergie durable aux États-Unis ;
  • 80 milliards de dollars investis dans des technologies de rupture par un consortium de grandes entreprises technologiques américaines et saoudiennes : Google, Oracle, Salesforce, AMD et Uber ;
  • Des accords bilatéraux inédits avec le Smithsonian Institute, concernant le Musée national des arts asiatiques et le Zoo national pour la conservation de la biodiversité.

Ces éléments posent les jalons d’une coopération multidimensionnelle qui dépasse les seuls enjeux commerciaux, en s’intégrant dans une logique d’influence, de modernisation et de rééquilibrage stratégique global.

L’autre volet de l’accord : data centers, IA et big tech en renfort

Outre les contrats de défense, le volet technologique de l’accord attire l’attention par sa densité stratégique. Le géant saoudien DataVolt s’est engagé à investir 20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques aux États-Unis, orientés vers l’intelligence artificielle.

De plus, un engagement conjoint de 80 milliards de dollars a été annoncé par un consortium composé de Google, Oracle, Salesforce, Uber et AMD, avec l’objectif d’accélérer les investissements dans des technologies dites « transformatrices » dans les deux pays.

Ces initiatives ne figuraient pas toutes dans les annonces préalables, ce qui souligne l’élément de surprise et la portée réelle de ce pacte.

La seconde partie de l’accord révèle une stratégie fine de « soft power » par la technologie, ce qui consolide les liens entre les géants américains du numérique et le royaume saoudien. Ainsi, l’implication de figures telles qu’Elon Musk, Sam Altman et Larry Fink, présents à Riyad lors de la signature, ajoute une couche de crédibilité à ce rapprochement tech-industriel.

L’accent mis sur les infrastructures de données et l’intelligence artificielle reflète une volonté commune d’asseoir une souveraineté numérique accrue face aux tensions globales, notamment sino-américaines.

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Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.