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Adhésion aux BRICS : Les États-Unis ne feront pas de blocage ?

ven 28 Juil 2023 ▪ 4 min de lecture ▪ par Mikaia A.
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Mettre fin à l’hégémonie de l’Occident, c’est l’objectif ultime des BRICS. Initialement composé de 5 pays, ce collectif d’économies émergentes ne cesse de se renforcer. Environ 40 pays ont récemment affiché leur intention d’adhérer à leur cause. Conscient des enjeux d’un tel engouement, les États-Unis se prononcent sur le sujet à l’approche du somment de ce bloc économique en  aout.

Photo de l'Oncle Sam, grille de fer et logo du BRICS

Des amis des États-Unis vont grossir les rangs des BRICS

La « dédollarisation » n’a rien de sporadique : elle s’exécute progressivement et ne manque pas d’efficacité. Et elle commence à inquiéter l’Oncle Sam qui vient d’apprendre qu’une quarantaine de pays intégrera prochainement les BRICS.

L’Afrique du Sud, pays hôte du sommet des pays en quête d’une nouvelle configuration géopolitique, a récemment indiqué que 40 pays seraient prêts à basculer de leur côté. Alors qu’au départ, ils se comptaient par vingtaines seulement.

Même si la liste des invités n’est pas encore connue, l’Iran, le Bangladesh, l’Argetine et l’Arabie Saoudite répondront présents aux côtés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud du 22 au 24 aout au Sandton Convention Center (Johanesbourg).

« Vingt-deux pays ont formellement approché les pays des BRICS pour devenir membre à part entière du groupe, et il y a le même nombre de pays qui, de manière informelle, se sont renseignés pour devenir membre des BRICS », explique Anil Sooklal, ambassadeur itinérant de l’Afrique du Sud pour l’Asie et les Brics.

À en croire cet article de Bitcoin.com, l’Algérie et l’Égypte aussi font partie des invités. Comme d’autres dirigeants des pays africains, et responsables d’organismes du Sud  attendus à ce sommet, à qui la Nation arc-en-ciel a distribué 69 invitations.

Par contre, les organisateurs n’ont émis aucune à la France. Elle aurait aimé se rapprocher des BRICS après tant de décennies sous le joug de l’Oncle Sam. Les dirigeants des pays occidentaux aussi n’y répondront pas présents faute de pass.

La Maison-Blanche lâche la bride

Parmi ses pays tombés sous le charme des BRICS figurent notamment des pays partenaires des États-Unis. Comment l’administration Biden perçoit-elle cette volte-face ?

Karine Jean-Pierre, secrétaire de  la White House a répondu à la question suivante :

« L’Algérie, l’Égypte, qui sont deux partenaires des États-Unis, ont demandé à rejoindre les BRICS et représentent une sorte de force de non-alignement qui s’oppose à l’hégémonie occidentale. Que pensez-vous de cette évolution ? Vous en réjouissez-vous ? »

Réponse de Mme Jeean-Pierre :

« La politique américaine ne demande pas à nos partenaires de choisir entre les États-Unis et d’autres pays. Nous avons souligné à plusieurs reprises que les États-Unis ne veulent pas limiter les partenariats avec d’autres pays. Mais nous voulons aussi que les pays aient le choix sur la manière de fournir des résultats à leurs citoyens. »

Peu friands de bitcoin, mais très à cheval sur leur projet de CBDC, les États-Unis donneraient carte blanche à ses partenaires peu satisfaits des avantages de son mode de gouvernance et de ses modèles économiques.

S’ils partent, ou trouvent d’autres saints auxquels se vouer, c’est parce l’effondrement du dollar semble imminent.

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Mikaia A.

La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose

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