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Nayib Bukele dénonce les tentatives de déstabilisation de sa politique pro Bitcoin

mar 31 Jan 2023 ▪ 4 min de lecture ▪ par Luc Jose A.

Le Salvador marque sans doute l’histoire de l’industrie des cryptos. Récemment, le pays d’Amérique centrale a adopté une loi inédite pour non seulement soutenir le développement de Bitcoin (BTC), mais aussi pour éponger sa dette souveraine. Un choix qui ne fait pas l’unanimité dans le pays. La classe politique est divisée sur la question, et à l’échelle internationale, la décision fait l’objet de beaucoup de critiques. Une nouvelle fois, le président salvadorien Nayib Bukele monte au créneau pour faire taire les critiques.

Il n’y a pas de risques de destruction de l’économie à cause du bitcoin (BTC)

Le président du Salvador Nayib Bukele fait encore les frais de son choix économique basé sur le bitcoin (BTC). Les récentes révélations concernant le remboursement de la dette souveraine du pays via le bitcoin ont alimenté une vague de rumeurs faisant état de l’effondrement de l’économie nationale, dans un contexte de chute des prix des cryptos.

En effet, des informations diffusées dans la presse locale et internationale signalent qu’environ 50 millions de dollars auraient été perdus par le pays, à la suite d’opérations Bitcoin. Celles-ci auraient, en somme, mal tourné. Ces données, Nayib Bukele les a vigoureusement rejetées.

Le dirigeant dénonce des déclarations mensongères, distillées par des médias internationaux à la solde d’adversaires politiques, entre autres. Des entités qui, selon lui, ne maîtrisent rien des réalités socio-économiques de son pays.

« Le Salvador est un pays relativement pauvre, mais il a un produit intérieur brut de 28 milliards de dollars en biens et services, rien qu’en 2021. L’idée qu’une perte de 50 millions de dollars, soit moins de 0,2 % du PIB, détruirait ou même appauvrirait l’économie du pays est insensée », a affirmé le président.

Le pays est-il la locomotive d’une révolution ?

Si Nayib Bukele ne jure que par Bitcoin et les cryptos plus généralement, c’est parce que le président estime avoir engagé son pays sur la voie de la liberté économique et financière. D’après lui, ce choix est pertinent, car l’État semble réaliser ses objectifs économiques. Désormais, il veut maintenir la cadence.

« Le Salvador est à la tête d’un mouvement pour la liberté économique, la souveraineté financière, la résistance à la censure, l’inclusion non violente des actifs. Nous nous battons contre l’impression monétaire, la dévaluation, les élites et les personnes derrière elles qui tirent les ficelles. Si le Salvador réussit, de nombreux pays suivront. Si le Salvador échoue, aucun pays ne suivra. Ils le comprennent, et c’est pourquoi ils nous combattent si durement », a déclaré Bukele.

Pour l’heure, le Salvador semble véritablement jouer un rôle de locomotive, car de nombreux États étudient la manière d’intégrer les cryptos à leur système financier. Une tendance qui devrait d’ailleurs s’accélérer dans les mois à venir.

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Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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