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Projet de CBDC au Royaume-Uni : Le secrétaire au Trésor sceptique !

sam 08 Juil 2023 ▪ 4 min de lecture ▪ par Mikaia A.
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Les monnaies numériques de banques centrales divisent plus que tout. D’un côté, il y a les gouvernants avides de totalitarisme monétaire qui s’obstinent à les développer. De l’autre, dans le camp adverse, évoluent des gens soucieux de leur liberté et de leur émancipation financière. Ils sont peu enclins à ce genre d’actif. Contre toute attente, le secrétaire d’État britannique au Trésor pour l’économie a rejoint ce clan anti-CBDC.

Pièces de cryptomonnaies, guirlande drapeau britannique et photo d'Andrew Griffith

Le Royaume-Uni en passe de rejeter les CBDC ?

Pro-crypto, Rishi Sunak ne pourrait pas concrétiser son projet de rendre la Grande-Bretagne comme hub crypto mondial sans l’aide de ses lieutenants. Heureusement qu’il a un secrétaire économique au Trésor du nom d’Andrew Griffith, un vrai enthousiaste qui ne manque pas de connaissance en terme d’actifs numériques.

Reuters a récemment publié un article sur ce dernier. D’après le média, M. Griffith appelle à une prudence concernant les monnaies numériques de banque centrale ou CBDC.

Andrew Griffith, pro-crypto et peu enthousiaste au CBDC

« Le ministre britannique des services financiers : La Grande-Bretagne devrait être prudent quant à l’émission d’une livre numérique CBDC, compte tenu de la protection de la vie privée et d’autres questions en jeu. »

Beaucoup voient dans les CBDC un moyen efficace pour piétiner la vie privée de la population. En cas de déploiement en masse des CBDC, nous pouvons dire adieu à ce qui nous reste de liberté. Et bonjour le totalitarisme !

Pour Andrew Griffith, la prudence est de mise. Également, il a évoqué devant la commission des affaires économiques de la Chambre des Lords la nécessité d’une « consultation conjointe avec la Banque d’Angleterre ».

Par ailleurs, un « débat public » élargi n’est pas à écarter en ce qui concerne l’émission d’un livre numérique.

Pas de précipitation avec les cryptomonnaies

À la différence de la Chine, le Royaume-Uni n’a pas choisi le ban du bitcoin et des autres cryptomonnaies. Les élus locaux, avec l’aide du roi Charles III, ont préféré les considérer comme une « activité financière réglementée ».

Néanmoins, il faut reconnaître l’existence de quelques sceptiques dans le pays.

Voici le message émis par Andrew Griffith à leur encontre :

« Certains collègues parlementaires ont suggéré que les crypto-actifs s’apparentaient davantage à des jeux d’argent, ce que je réfute, ce n’est pas la position du gouvernement. Les régulateurs appropriés sont les régulateurs financiers, avec leur expertise et leur compréhension approfondies des questions telles que la manière de garantir l’équité des marchés et de protéger les consommateurs ».

Il convient également de mentionner que le même secrétaire d’État a récemment répondu à certains législateurs ayant proposé de nommer un fonctionnaire chargé de superviser exclusivement la réglementation des cryptomonnaies au Royaume-Uni.

« Le gouvernement n’a pas l’intention de nommer un tsar de la cryptographie, mais je m’engage à défendre le secteur à juste titre, en tant que secrétaire d’État à l’économie et responsable de la réglementation financière au Royaume-Uni », a-t-il répliqué.

Beaucoup voient dans cette prise de position d’un membre de gouvernement d’une puissance économique comme la Grande-Bretagne une très belle initiative. Car avec le FMI et la FED séduits par les CBDC, la chance que cet actif soit déployé de part et d’autre le monde semble élevée.

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Mikaia A.

La révolution blockchain et crypto est en marche ! Et le jour où les impacts se feront ressentir sur l’économie la plus vulnérable de ce Monde, contre toute espérance, je dirai que j’y étais pour quelque chose

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