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Circle compte sur la Fed pour ne plus dépendre de ses partenaires TradFi

jeu 30 Mar 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.
Stablecoin

Le stablecoin de Circle, l’USD Coin (USDC), a perdu son ancrage au dollar lorsque la Silicon Valley Bank s’est effondrée. Heureusement, il a réussi à retrouver sa parité de 1:1 avec le dollar américain, peu de temps après. Circle a aussi trouvé le moyen d’éliminer ses arriérés. À présent, l’émetteur des tokens USDC ne souhaite plus confier ses réserves aux partenaires TradFi. Il voudrait plutôt se tourner vers la Fed.

Le logo de Circle

Circle veut que la Fed lui conserve toutes ses liquidités

Après avoir évité de justesse un drame avec l’USDC, Circle ne veut plus se fier aux partenaires TradFi. L’entreprise crypto préfère désormais conserver toutes ses réserves auprès de la Fed. Elle voudrait également utiliser les rails de paiement de la banque centrale des États-Unis. Raagulan Pathy, vice-président de Circle pour l’Asie-Pacifique, l’a indiqué récemment lors du WOW Summit de Hong Kong. Il a souligné qu’une telle mesure permettrait de « nous affranchir de notre dépendance vis-à-vis des partenaires TradFi ».

Pathy a précisé qu’actuellement l’émetteur de l’USDC détient 80 % de ses réserves et de sa trésorerie. Il a également déclaré : « Nous n’avons pas l’intention de déplacer des réserves pour l’instant. Nous disposons d’un fonds très solide pour déterminer où se situent les réserves. Nous avons passé beaucoup de temps à créer de la transparence autour de cela et à l’établir ».

Circle est « sur la voie de la mondialisation » !

Selon Pathy, Circle prévoit de mettre en place « plus de partenariats bancaires à l’échelle mondiale ». Le vice-président a expliqué : « En général, en tant qu’entreprise, nous sommes sur la voie de la mondialisation. Nous cherchons à avoir plus de personnel sur le terrain dans les régions où nous voyons un environnement favorable ».

Pathy a évoqué les régimes réglementaires des pays comme le Singapour. Selon lui, ce dernier mérite d’être félicité pour son « approche mesurée de la réglementation ». Le vice-président a indiqué que Circle est très présent à Singapour. Il a aussi parlé d’une acquisition récente de l’entreprise à Taïwan.

Beaucoup d’entreprises crypto considèrent que les États-Unis sont sévères en matière de réglementation de la nouvelle industrie. Mais, Pathy a indiqué que le paysage réglementaire américain est extrêmement fluide. Dans ce contexte, Circle entend garder son siège social aux États-Unis. Pourtant, des rumeurs ont récemment couru sur la possibilité que Circle soit la prochaine cible de la SEC des États-Unis. L’entreprise a tôt fait de réfuter ces allégations.

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Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

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