A
A

En République centrafricaine, une loi sur les cryptos en vue !

lun 23 Jan 2023 ▪ 3 min de lecture ▪ par Luc Jose A.

La Républicaine centrafricaine est le deuxième pays, après le Salvador, à avoir officialisé une crypto (le bitcoin) comme monnaie légale. Malgré la vague de réactions que ce choix a suscitées, le pays ne compte pas s’arrêter là. Le gouvernement mise en effet sur l’éclosion de l’industrie pour s’affranchir de certains blocages financiers.

Un bitcoin placé à côté du drapeau de la République centrafricaine

15 experts pour rédiger un projet de loi sur l’usage des cryptos

Après avoir réussi l’insertion du bitcoin comme crypto légalement valable en République centrafricaine, les autorités veulent désormais franchir un nouveau cap. Dans un communiqué publié dimanche 22 janvier, le gouvernement a annoncé dans sa décision de faire voter une loi pour régir les transactions en cryptos dans le pays.

La Centrafrique veut à travers ce projet faire « disparaître » les barrières financières qui empêchent la croissance de l’économie nationale. Le pays table sur cette politique pour mettre en place un cadre juridique attractif pour les investisseurs, mais aussi pour l’ensemble de la chaine de valeurs crypto.

Un communiqué rapporté par le chef de l’Etat

« Avec l’accès aux cryptos, les barrières monétaires existant jusqu’à présent vont disparaître, l’objectif principal des mesures adoptées par le gouvernement étant le développement de l’économie nationale », a indiqué le gouvernement.

Pour y arriver le plus rapidement possible un comité de 15 experts, provenant de cinq ministères, élaborera un projet de loi. Le texte sera, par la suite, transmis au Parlement centrafricain pour adoption.

Un signe supplémentaire du progrès des actifs numériques sur le continent ?

Le taux de pénétration du marché des cryptos est encore embryonnaire sur le continent. Cette situation est en partie liée aux limites du système actuel de transfert de fonds. Ce problème semble trouver une solution avec le développement que connaît l’industrie des cryptos en Afrique.

Il y a quelques jours par exemple, l’exchange Roqqu, basé au Nigéria, a obtenu une autorisation pour fournir des services de cryptos en Europe. Pour son PDG, Benjamin Onomor, il ne fait pas de doute que le marché des cryptos va « contribuer à réduire les frais de transfert de fonds à l’échelle mondiale ».

Cette dynamique, si elle rencontre un engouement de la part d’autres pays africains, outre la République centrafricaine et le Nigéria, devrait significativement bénéficier à la région. Aujourd’hui encore, elle enregistre l’un des taux de bancarisation les plus faibles du globe.

Maximisez votre expérience Cointribune avec notre programme 'Read to Earn' ! Pour chaque article que vous lisez, gagnez des points et accédez à des récompenses exclusives. Inscrivez-vous dès maintenant et commencez à cumuler des avantages.


A
A
Luc Jose A. avatar
Luc Jose A.

Diplômé de Sciences Po Toulouse et titulaire d'une certification consultant blockchain délivrée par Alyra, j'ai rejoint l'aventure Cointribune en 2019. Convaincu du potentiel de la blockchain pour transformer de nombreux secteurs de l'économie, j'ai pris l'engagement de sensibiliser et d'informer le grand public sur cet écosystème en constante évolution. Mon objectif est de permettre à chacun de mieux comprendre la blockchain et de saisir les opportunités qu'elle offre. Je m'efforce chaque jour de fournir une analyse objective de l'actualité, de décrypter les tendances du marché, de relayer les dernières innovations technologiques et de mettre en perspective les enjeux économiques et sociétaux de cette révolution en marche.

DISCLAIMER

Les propos et opinions exprimés dans cet article n'engagent que leur auteur, et ne doivent pas être considérés comme des conseils en investissement. Effectuez vos propres recherches avant toute décision d'investissement.